La mort tragique d’un jeune garçon de 10 ans a secoué la wilaya de Batna ce dimanche. Agressé par une meute de chiens errants, il décède quelques jours plus tard, laissant un énorme chagrin et des réclamations des habitants derrière lui.
Si l’accident du jeune Mohamed n’est pas un cas isolé, son décès a particulièrement mis en lumière le problème de chiens sauvages en Algérie. Un dossier qui doit être traité en priorité selon les familles des victimes, qui ne souhaitent plus déplorer de morts à cause de ça.
Agressé par 12 chiens errants, un jeune garçon décède à Batna
Mohamed Khalil Frihi jouait tranquillement en périphérie de son domicile, quand une bande composée de 12 chiens de rue s’est sauvagement attaquée à lui. Transporté en urgence à l’hôpital le plus proche, il est gardé en observation pendant une semaine avant d’être transféré au bloc pour intervention ce dimanche. Il fini par succomber à ses multiples blessures sur la table d’opération.
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Affligés, mais surtout, en colère, les parents et les proches de Mohamed demandent justice auprès des autorités. La présence de chiens errants en si grand nombre ne devrait pas être possible dans une zone aussi peuplée, affirment-ils.
Des sanctions et des opérations de capture doivent impérativement être mises en place pour stopper ce phénomène qui a fait énormément de victimes déjà.
Chiens errants, morsures, rage : jusqu’à quand la frayeur en Algérie ?
Aujourd’hui, le constat est alarmant en Algérie : à Oran, Tiaret, Relizane ou encore Annaba, les chiens errants font la loi aux quatre coins du pays. La démarche émouvante d’un père voulant désespérément sauver son enfant mordu par des chiens avait par ailleurs souligné l’ampleur du phénomène dernièrement.
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L’enfant, souffrant de trisomie 21, s’était fait mordre à plusieurs reprises par 2 chiens à Tiaret et nécessitait des soins médicaux en urgence. Mais c’était sans compter la « lenteur bureaucratique » des établissements de santé de la région. Le père avait été contraint de faire plusieurs hôpitaux avant d’être « accepté » dans l’en d’entre eux. La prise en charge de l’enfant a aussi été discutable aux dires de son géniteur, qui a affirmé qu’aucun médecin n’a daigné le soigner et qu’il est resté des heures durant allongé à attendre.
La présence de chiens dangereux, et possiblement enragés, dans la nature est un souci majeur aujourd’hui en Algérie. Notamment dans certaines régions où la prise en charge d’urgence n’est pas assurée en cas de morsure.