Le personnel d’une école bruxelloise qu’a fréquentée un des auteurs des attentats du 13 novembre en France avait relevé des signes inquiétants de radicalisation du jeune homme, mais ce signalement n’est pas parvenu à la police, selon la presse belge samedi.
Selon des rapports obtenus par les quotidiens flamands De Morgen et Het Laaste Nieuws, Bilal Hadfi, qui s’est fait exploser aux abords du Stade de France à Saint-Denis, près de Paris, avait été scolarisé à l’école Annessens-Funck avant de gagner la Syrie en février.
Selon l’agence Belga, ces documents montrent que les enseignants d’Hadfi étaient préoccupés par les vues de plus en plus radicales de leur élève, en particulier par ses commentaires après les attentat qui ont fait 17 morts en janvier à Paris, visant notamment le magazine satirique Charlie Hebdo.
L’élève avait été convoqué pour un entretien avec le directeur, et un dossier avait été constitué sur lui.