C’est l’histoire d’une femme qui a relevé le défi d’opter pour un parcours professionnel jusqu’alors exclusif aux hommes. Se consacrant à la terre, Rabia a conjugué sa passion pour l’agriculture en suivant les marches de son défunt père.
Elle dit au micro d’Ennahar, « Ça me plait énormément d’être ici. J’éprouve un réel plaisir à cultiver cette terre et je n’envisage pas de quitter ces lieux », explique-t-elle. En dépit des temps caniculaires de cet été, Rabia, originaire de Stidia dans la wilaya de Mostaganem, continue à faire vivre sa passion pour la terre.
Elle ajoute, « C’est un métier que les gens commencent à fuir. Même certains hommes s’éloignent de ce métier, notamment les jeunes. Des fois, je ne trouve pas de la main-d’œuvre pour m’aider dans certaines tâches. À ce moment, je fais appel à des femmes pour m’aider », dit-elle.
Rabia la cultivatrice, au four et au moulin : entre la terre et les obligations familiales
Dans le portrait que la chaîne Ennahar a réalisé, Rabia est revenue sur son quotidien de cultivatrice, « Si ça ne tenait qu’à moi, je ne quitterais pas de cette terre. Or, vers la fin de la journée, je dois retourner chez moi pour m’occuper de la maison », explique-t-elle.
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En parfait exemple d’une femme résiliente et qui relève le défi, Rabia a fait face à de nombreuses difficultés. Elle dit, « Il y a le problème de l’eau. Avec la canicule de cet été, je trouve des difficultés à subvenir à ce besoin élémentaire. J’attends toujours que les promesses se concrétisent », ajoute-t-elle.