Des investisseurs ont décidé de recourir à la justice et l’affaire est actuellement pendante auprès du tribunal de Bir Mourad-Raïs.
La Direction générale de l’Agence de promotion du parc des Grands-Vents, dont le siège social est situé sur la RN 36 d’Ouled-Fayet dans la commune de Dely Ibrahim, vient de notifier à un consortium de 91 investisseurs, la résiliation pure et simple de leurs contrats qu’ils avaient signés durant l’actuel exercice 2016, a-t-on su de Attafi Mouslim, le propriétaire du Quad Club Attafi que nous avons rencontré dans l’enclos du circuit de catering qui faisait récemment la joie des accros du quad : “Tout allait pour le mieux pour la réalisation d’un circuit Quad club doté d’une cafétéria, un fast-food, conformément au procès-verbal d’installation n° 04/SEMO/DT/APPG/2016 du 15 mai 2016 qui est annexé à la convention n° 09/2016 et qui m’octroie le droit de jouissance durant dix ans sur une parcelle de terrain de 72 000m2 localisée en face du Credeg. À noter que le bornage du terrain a été opéré par les agents dûment mandatés par l’Agence de promotion du parc des Grands-vents, l’APPVG, lors d’une sortie sur le terrain en ma présence et celle d’autres investisseurs. Mais, au matin du 21 juillet dernier, une escouade d’agents de sécurité m’a signifié le refus verbal d’accéder à mon chantier pour lequel j’ai consenti un lourd investissement.
Hallucinant, le nouveau responsable de l’Agence de promotion du Parc des Grands-vents a remis en cause le contrat pourtant dûment signé par son prédécesseur. Et depuis, nous n’avons plus aucun interlocuteur, puisque l’actuel dirigeant de l’APPGV nous refuse une audience ou à argumenter, ce que nous considérons comme une décision unilatérale. Pire, le maire d’Ouled Fayet s’en est mêlé pour tenter de démolir le club à l’aide d’un bulldozer sans qu’il ne soit muni d’un arrêté municipal de démolition ou d’une décision de justice dans ce sens. Et depuis, je n’ai de cesse d’être harcelé par le représentant de la wilaya d’Alger et les agents de sécurité de l’APPGV qui menacent de procéder à la saisie de mes biens. C’est une hérésie, étant donné que mon activité est étayée d’un registre du commerce et d’une déclaration d’existence émise par la direction des impôts de la wilaya d’Alger-ouest”. Du reste, la pile de documents dont nous avons copie fait également cas d’Abidi Abdellah qui envisageait le montage d’un manège, suivant un contrat pour lequel, il déclare : “J’ai d’abord satisfait à la clause portant versement de mensualités, représentant une année de location selon la convention n° 34/2016 inhérente à l’assemblage d’un manège de divertissement ainsi que d’une cafétéria et un restaurant sur une superficie de 20 000 m2, localisée dans la zone Sud à proximité de la passerelle piétonnière.
C’est dire la légalité de la transaction, eu égard au PV d’installation n° 08/SEMO/DT/APPGV/2016 du 28 juin 2016 qui fut suivie aussitôt d’un plan de bornage établi par les cadres de l’APPVG en ma présence. Hélas, et au matin du 21 juillet, l’ordre d’évacuer mon bien m’a été signifié oralement, au motif d’une résiliation de contrat pour laquelle je n’ai reçu aucune notification. Et depuis, le matériel d’amusements, de loisirs, dont le train et les toboggans gonflables moisissent au port d’Alger et engendre d’onéreux frais de dépôt d’emmagasinage. Bien entendu, j’aurais souhaité avoir d’autres éclaircissements sur la résiliation d’un projet qui ne souffre d’aucune ambiguïté, si ce n’est qu’il soit créateur d’emploi et porteur de richesses, eu égard à la spécificité d’une maintenance qu’il importe d’inclure dans la nomenclature de formations de nos instituts d’apprentissage”. Autre investissement attendu près du pavillon de communication d’Ouled Fayet, un complexe sportif et de loisirs dénommé Sarl “Sport Leigt Club” qui a été conçu sur un lot de terrain de 150 000m2 par Rekik Farouk, selon la convention n° 50/2016 : “À l’instar de mes collègues, je n’en suis qu’à l’entame de ma première année sur les dix ans pour lesquels je m’étais acquitté des frais locatifs. Pourtant, et à la lecture de l’article 5 du bail, il est clairement stipulé ‘que toute contestation née dans l’exécution du présent contrat se doit d’être arrangée à l’amiable ou portée devant le tribunal compétent, après que tous les moyens d’arrangement aient été épuisés’.
Or, ce n’est pas le cas et cela se ressent sur l’avenir de nos jeunots qui n’ont plus d’endroits où exprimer leurs talents footballistiques. En effet, c’aurait été une belle opportunité de se lier aux écoles de football”. Tout bien considéré, “le parc Dounia se trouve pénalisé d’une kyrielle de projets qui auraient fait le bonheur des familles, notamment les enfants. Et puis : ça représente quoi la surface consentie à nos investissements, comparé à la superficie d’environ 660 ha du parc Dounia ?”, s’interrogent nos interlocuteurs. En effet, ce parc n’a eu de cesse de s’accroître pour devenir en 1999, le “Parc de loisirs de Dely Ibrahim au lieudit les Grands vents” régi par le décret exécutif n° 06-235 du 8 Joumada Ethania 1427 correspondant au 4 juillet 2006 du temps du défunt Governorat du Grand Alger.
Du reste et en l’absence d’interlocuteurs fiables, les investisseurs ont décidé de recourir à la justice, où l’affaire est actuellement pendante auprès du tribunal de Bir Mourad-Raïs, nous dit-on. Au demeurant, le parc Dounia perd ainsi un méga projet piloté en partenariat exclusif avec Starlight France, où il est prévu la réalisation d’un projet intitulé “Plan d’aménagement du terrain grand vent de sport Light-Club”, où il est convenu d’édifier un ensemble de 80 bungalows ainsi qu’une salle couverte pour la musculation, une laverie dans le mode self-service et un bloc de douches-vestiaires. Outre cela, il est prévu la location de casiers ainsi qu’une patinoire, des buvettes et deux salles couvertes pour fitness. D’ailleurs, on en serait encore là, à énumérer une maîtrise d’œuvre qu’il convient de juger sur pièce. Quant à nous, nous aurions souhaité avoir l’avis de responsable de l’APPGV que nous avions sollicité, en vain.