« Aucun dĂ©tenu politique n’est incarcĂ©rĂ© Ă  notre niveau »: Mokrane Ait Larbi rĂ©pond au parquet gĂ©nĂ©ral d’Alger

« Aucun dĂ©tenu politique n’est incarcĂ©rĂ© Ă  notre niveau »: Mokrane Ait Larbi rĂ©pond au parquet gĂ©nĂ©ral d’Alger

Hier, dimanche 06 octobre, le parquet gĂ©nĂ©ral de la cour d’Alger a dĂ©menti, dans un communiquĂ©, l’existence de dĂ©tenus politique, il a souligné que les dossiers traitĂ©s au niveau de ses juridictions « ne sont pas d’ordre politique », assurant qu’aucun dĂ©tenu politique n’est incarcĂ©rĂ© à leur niveau. En rĂ©ponse au dĂ©menti du parquet, l’avocat et dĂ©fenseur des droits de l’homme, Mokrane Ait Larbi affirme que  « les dĂ©tenus politiques que je dĂ©fends avec d’autres collègues, au-delĂ  des chefs d’inculpations retenus contre eux, n’ont pas commis des crimes de droit commun. Ils sont des dĂ©tenus politiques ».

Le parquet général a également démenti le refus par le juge d’instruction près le tribunal de Dar El-Beïda de la constitution de l’avocat Mokrane Aït Larbi « dans un dossier en cours d’instruction et la délivrance à ce dernier d’un permis de communiquer avec son client ».

Selon le même parquet, « l’avocat en question ne s’est pas présenté devant le juge d’instruction ou son secrétariat pour remettre et recevoir les documents pertinents, mais a voulu se les procurer de façon illégale en envoyant une personne qui n’a rien à voir avec le dossier et qui ne remplit pas les conditions légales ».

Suite Ă  cette mise au point, l’avocat  rĂ©pond au parquet gĂ©nĂ©ral et explique avoir » chargĂ© conformĂ©ment Ă  la loi un avocat agrĂ©e pour dĂ©poser la lettre de constitution et rĂ©cupĂ©rer le permis de communiquer Ă  ma place ». ajoutant que « cet avocat est constituĂ© dans la mĂŞme affaire, n’est pas une personne Ă©trangère au dossier » et que « le refus de remettre le permis de communiquer Ă  un avocat qui reprĂ©sente son collègue est une violation de la loi ».

M.A.Y