Après seulement trois ans de carrière, Audi offre un restylage à son plus gros 4X4. Le voici donc un peu plus en phase avec son époque grâce à des motorisations moins gourmandes.
Il semble que désormais, aucun véhicule n’échappe au sempiternel restylage de mi-carrière. Même les 4X4, réputés moins sensibles aux outrages du temps, doivent en passer par là. C’est ainsi que le Q7, après seulement trois ans de carrière, s’offre un repoudrage de printemps.
Les évolutions, bien que nombreuses, sont mineures. Sur le plan esthétique, on relève un bouclier et une grille de calandre redessinés. Les feux arrière et quelques menus détails ont également été modifiés.
A l’intérieur, l’instrumentation est inédite et de nouvelles selleries sont disponibles. L’éclairage des contre-portes a été amélioré et certaines commandes sont désormais cerclées de chrome.
Côté moteur le restylage est l’occasion d’introduire le 3.0 TDI Clean Diesel. Rappelons qu’il embarque un système de dépollution particulièrement évolué. Grâce à un additif baptisé AdBlue, ses émmissions de Nox sont considérablement réduites. L’auto est donc compatible avec les normes californiennes et américaines les plus drastiques. Avec ce moteur le Q7 consomme 9,1 litres de Diesel aux 100 km en cycle mixte européen.
Le V8 4.2 Diesel a également été revu. Il délivre désormais 340 ch et voit sa consommation réduite à 9,9 litres aux 100 km contre 11,1 auparavant. Enfin, un système de récupération d’énergie au freinage a été installé sur tous les modèles. Il permet d’économiser environ 5 g de CO2 par km.
Le V6 FSI, le V8 4.2 FSI et le V12 TDI restent bien entendu au catalogue.