Les citoyens algériens font face depuis maintenant quelques années à une augmentation des prix de nombreux produits du quotidien. Ils sont donc nombreux à se poser des questions concernant les prix des carburants, pour l’année à venir.
C’est pour répondre à ces interrogations que le directeur général de l’Agence de contrôle du carburant, Rachid Nadel, a déclaré aux citoyens que « les prix du carburant n’augmenteront pas au cours de l’année 2023″. En ajoutant : « Peut-être que s’il y a une augmentation, ce sera une très légère augmentation pour permettre aux propriétaires des stations de continuer à travailler. »
Dans une déclaration à la Radio Nationale, Nadel a également décrit la marge bénéficiaire actuelle des propriétaires de stations comme « très faible », en prévenant que « Beaucoup de propriétaires de stations sont sur le point de fermer ».
Rachid Nadel a révélé qu’il existe actuellement 130 stations-service mises en place pour approvisionner les voitures en « Sirghaz ». Cela équivaut à environ 50 % du nombre de stations au niveau national.
Il a également expliqué que les estimations actuelles indiquent que 100 000 voitures commenceront à passer au gaz liquéfié avant la fin de l’année. Cela signifie que le parc national dépassera 850 000 voitures.
De plus, le directeur général de l’Agence de contrôle du carburant, Rachid Nadel, a indiqué que l’augmentation de la demande est due au faible prix de ce carburant, estimé à 9 dinars le litre. Et aux mesures incitatives adoptées par l’Etat. En ce qui concerne le coût d’acquisition et d’installation du système pour l’utilisation des « bouteilles Sirghaz ». Son prix est estimé à 70 000 dinars et l’État contribue à 50 % de son coût.
Qu’en est-il de la transition énergétique ?
En outre, il a également révélé la politique adoptée dans le domaine de la transition énergétique, notamment l’abandon de l’utilisation du carburant dit « essence au plomb », a permis à l’État de réduire les importations de ce carburant d’un milliard de dollars par an.
Nedal a déclaré que les premières expériences avaient été lancées avec une entreprise polonaise il y a quatre ans, et avaient donné des résultats satisfaisants à l’époque, mais que cette voie avait connu un certain ralentissement en raison de la pandémie mondiale du Coronavirus.
Pour conclure, le directeur général de l’Agence de contrôle du carburant a ajouté, que cette expérience est actuellement testée au niveau de la Société des transports urbains de la capitale, où 60% du mazout et 40% du pétrole liquéfié sont utilisés dans les bus de transport. Si cette opération réussit, elle permettra une économie de 10 millions de tonnes par an, à un rythme allant jusqu’à 800 000 tonnes par an.