Après les députés de l’APN, le premier ministre, Aimene Benabderahmane, a défendu le plan d’action de son gouvernement devant les membres du Conseil de la Nation. Le premier ministre s’est notamment penché sr la question de l’augmentation des salaires.
Alors que le pouvoir d’achat du citoyen algérien s’amenuise de plus en plus, la question de l’augmentation des salaires se pose avec d’autant plus d’insistance. Le Premier ministre, devant les sénateurs, a pourtant indiqué que son gouvernement est encore loin de pareille décision.
Une approche « participative inclusive »
Le premier ministre a pourtant indiqué que la question de la révision de la grille des salaires figure parmi les priorités de son gouvernement, et quelle constitue « axe important dans son programme ». Aimene Benabderahmane a également fait savoir que cette question sera traitée dans le cadre « d’une approche participative inclusive, dans le cadre d’une large réforme du système de la fonction publique « .
Le gouvernement, selon Benabderahmane, travaille pour minutieusement réévaluer politiques des salaires. Pour ce faire, le premier ministre compte miser sur des enquêtes et des études qui vont toucher tous les secteurs d’activités, notamment ceux économiques. Une manière de procéder qui va sans doute permettre d’orienter les choix du Gouvernement, indique Benabderahmane, sans avancer la moindre date.
Plus concrètement, le premier ministre n’a pas manqué de souligner que la révision de la grille des salaires reste « soumise à une batterie de mesures, de normes et de facteurs, notamment en ce qui concerne la productivité nationale et la moyenne d’inflation ».
Pour finir, le premier ministre a indiqué que la solution radicale pour garantir un bon pouvoir d’achat pour le citoyen reste de redynamiser l’économie, soutenir sa croissance et parvenir à une mobilité économique. Cela conduit, ajoute-t-il, à l’augmentation de la richesse et à la création d’emplois, qui sont considérés comme « la base des solutions aux divers problèmes économiques et sociaux »