La situation socio-économique du pays préoccupe les différents acteurs de la scène politique, économique et médiatique. Une situation fragilisée par les répercussions de la pandémie de covid-19 ainsi que la dévaluation de la monnaie nationale.
Pour contrer cet épineux problème, le gouvernement avait annoncé pendant le mois d’octobre l’augmentation du point indiciaire dans la fonction publique, la réduction de l’Impôt sur le revenu global (IRG) et la lutte contre la spéculation par l’élaboration d’un projet de loi criminalisant cette pratique.
Ces décisions qui visent essentiellement à préserver le pouvoir d’achat du citoyen algérien, ont été saluées par les députés qui n’ont pas manqué à faire d’autres propositions favorisant l’amélioration du niveau de vie et l’épanouissement économique du citoyen algérien.
Que proposent les députés ?
« Il serait préférable de détailler et décortiquer encore plus le problème relatif au point indiciaire. Ce dernier est actuellement de l’ordre de 45 dinars », indique le député Nasreddine Salhi dans une déclaration à la presse.
L’interlocuteur propose dans ce contexte de faire passer le point indiciaire à « 65 dinars au minimum, et ce, dans l’objectif de limiter les écarts entre les classes sociales, améliorer les conditions socio-économiques et lutter contre la cherté de la vie ».
En effet, le point indiciaire n’a pas connu de révision depuis le décret présidentiel 07-304 du 29 septembre 2007. Ce dernier avait permis la hausse du point indiciaire à 45 Da.
« Pour être objectif et loin de tout populisme, est-ce qu’on a les ressources nécessaires qui permettent encore une augmentation jusqu’à 100 Da ? En moyenne, on ne peut dépasser les 65 DA, selon les données des experts et spécialistes », soutien par ailleurs, le député Ahmed Aboubakr qui se veut beaucoup plus pragmatique et objectif.