Les frontières mondiales s’ouvrent peu à peu, les conditions d’accès aux pays étrangers sont réduites et la situation sanitaire se stabilise. Beaucoup d’algériens songent à visiter d’autres pays et certains à entrer en Algérie mais un frein considérable les empêche de mener à bien leurs projets de voyages et c’est le tarif des billets d’avion.
La problématique a été soulevée à maintes reprises sans succès mais cette fois-ci, le chargé de communication d’Air Algérie révèle une nouvelle qui pourrait en réjouir plus d’un : la baisse des prix des billets.
Cette initiative serait adaptée au nouveau programme qui sera prochainement mis en place à partir du 15 mars 2022, dans la continuité des mesures prévues par le président de la république Abdelmadjid Tebboune selon lesquelles il faut soutenir la compagnie aérienne nationale et encourager l’expansion des vols internationaux.
Des prix élevés justifiés par le directeur général d’Air Algérie
Le DG par intérim d’Air Algérie, Lamine Mesraoua, est revenu sur le sujet de la hausse des prix lors de son audition par la commission des affaires étrangères au niveau de l’Assemblée populaire nationale ce lundi 7 mars 2022.
Le responsable de la compagnie aérienne nationale a expliqué les tarifs par les différentes charges aéroportuaires qui seraient conséquentes et sont incluses dans le prix du pays.
Ces prix répondent à une logique économique des plus simples : l’offre et la demande. Ils seraient tout à fait concurrentiels en comparaison aux autres offres proposées sur le marché, en effet Mesraoua n’a pas hésité à exposer certains exemples “ c’est la loi de l’offre et la demande qui exige que les prix élevés soient pratiqués. Par exemple, Air France applique le double de notre tarif. Transavia, la même chose ».
De plus, les prix appliqués présentement seraient similaires à ceux qui étaient affichés avant les restrictions dues à la pandémie de la COVID-19.