DJELFA – Le directeur Général de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion, Mokhtar Felioune a indiqué, dimanche à Djelfa, que le nombre de détenus candidats au BAC connaissait une augmentation sensible.
Supervisant, en compagnie des autorités civiles et militaires de Djelfa, l’ouverture des enveloppes du sujet de sciences islamiques au centre de déroulement des épreuves de l’établissement pénitentiaire d’Ain Ouassara (100 km au nord du chef lieu de wilaya), M. Felioune a affirmé que « le nombre de détenus inscrits au BAC augmente chaque année, ce qui traduit l’intérêt porté par l’administration pénitentiaire à l’accompagnement des détenus désirant poursuivre leur cursus scolaire et bénéficier, en cas de réussite, de nombres de mesures conformément aux textes de loi ».
Le même responsable a fait état, dans le même cadre, d’une augmentation, depuis 2004, du nombre de scolarisés, d’inscrits aux différents examens et de lauréats, ce qui témoigne, a-t-il dit, d’une prise de conscience de la part des détenus de l’importance des programmes d’enseignement et de formation mis en place par l’administration pénitentiaire.
« On a constaté que les détenus admis aux précédentes sessions du Bac évitent de récidiver, d’où l’importance des études qui leur permettent d’acquérir du savoir et d’éviter de commettre des crimes », a ajouté M. Felioune
Rappelant l’inscription de 4250 détenus candidats au BAC à travers 43 centres d’examen supervisés par le ministère de l’Education et les efforts consentis par l’administration pénitentiaires pour réunir les conditions nécessaires, M. Felioune a indiqué que son administration a réalisé un saut qualitatif qu’il y a lieu de souligner, citant à cet égard des cas de détenus qui sont sortis de l’analphabétisme.
Accompagné du wali de Djelfa, Toufik Dif et des cadres de la Cour de Djelfa, M. Felioune s’est enquis des conditions dans lesquelles se déroulent les épreuves du BAC au niveau de ce centre qui compte 191 candidats. La délégation a sillonné également d’autres structures à l’image des salles de lecture et des ateliers de couture.
Répondant à une question sur les conditions de détention, à savoir si elles diffèrent d’une personne à une autre, M. Felioune a affirmé que « la loi algérienne est inspirée des principes universels (règles de Mandela) applicables à tous les détenus ».