Le dossier de l’automobile refait surface. L’arrêt des importations a fait flamber les prix sur le marché des voitures. Outre le retour à l’importation des voitures neuves, le gouvernement se penche sur la possibilité de faire entrer des voitures de moins de trois ans.
En plus de ces deux précédentes options, qui visent à rendre l’acquisition d’un véhicule plus accessible au citoyen, le gouvernement semble aussi prêt à étudier les dossiers des constructeurs automobiles qui voudraient investir en Algérie. Pour rappel, la dernière expérience du pays dans le domaine du montage était catastrophique.
Invité d’une émission télévisée sur la chaine Echourouk TV, Abdelaziz Kand, directeur général au sein du ministère de l’Industrie a confié que six marques mondiales de construction automobile ont déposé des demandes pour venir investir en Algérie.
Les Autorités algériennes de leur côté n’y voient pas d’inconvénient, estime l’intervenant, qui précise toutefois que l’accord pourrait être signé à condition que le « slogan gagnant-gagnant » puisse se réaliser sur le terrain. L’intervenant n’a cependant donné aucune indication sur l’identité des six marques concernées.
Véhicules de moins de 3 ans : le bout du tunnel ?
Le même responsable s’est également penché sur la question des véhicules de moins de 3 ans. Selon lui, ce dossier pourra voir le jour avant la fin de cette année en cours.
Abdelaziz Kand ajoute que le comité chargé des dossiers des concessionnaires automobiles a déjà étudié 27 dossiers. Pas moins de 19 dossiers ont été toutefois refusés, indique le directeur général, qui explique que la raison était que les 19 candidats ne réunissaient pas les conditions nécessaires.