Le ministère de l’Industrie prévoit plusieurs nouvelles mesures concernant l’importation des véhicules neufs, notamment en ce qui concerne la commercialisation des véhicules au niveau des concessionnaires.
Ces nouvelles mesures interviennent, en effet, dans le cadre des modifications du cahier des charges, relatif à l’activité de concessionnaire automobile en Algérie, proposée par le ministre de l’Industrie Mohamed Bacha.
L’une des principales mesures proposées donc par le ministre concernant notamment l’activité des concessionnaires et la vente des véhicules aux clients. Il s’agit de l’obligation des concessionnaires de « limiter la vente à un seul véhicule par personne physique dans un délai de 3 ans, à compter de la date à laquelle il a acquis le dernier véhicule ».
Une mesure qui devra mettre fin au « phénomène spéculatif qui a caractérisé le marché ces dernières années », d’autant que le marché automobile en Algérie avait été longtemps caractérisé par des « vendeurs intermédiaires de véhicules entre le concessionnaire et le client final », note-t-on.
C’est une pratique qui est derrière le fait que le client final s’est toujours retrouvé contraint de payer un prix plus élevé.
Puissance des moteurs et validité des agréments
Concernant les types des véhicules qui seront autorisés aux concessionnaires, le ministère de l’Industrie a tenu à en limiter la puissance des moteurs à 1.6 L de cylindrée, et ce, afin de « permettre l’importation d’un plus grand nombre de voitures possible au moindre coût, et de répondre aux besoins de la classe moyenne ».
Les modifications apportée au cahier des charges concernent également la durée « de validité de l’agrément » accordé au concessionnaire, qui est de 2 ans, ainsi que la « réduction de la durée du contrat de concession entre le constructeur et le concessionnaire de 5 ans comme prévu auparavant à 2 ans ».
S’agissant de la condition de détenir des infrastructures par le concessionnaire, le projet de texte propose de supprimer cette obligation et de réduire « la durée des contrats de location des infrastructures de 5 ans à 2 ans ».