Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a dévoilé jeudi à Alger une nouvelle dynamique dans l’industrie automobile algérienne. Il a révélé qu’un total de 27 entreprises avaient obtenu l’autorisation de se lancer en tant que concessionnaires de véhicules neufs, dont 24 bénéficieraient également d’une autorisation d’importation.
Importations de véhicules : Aoun octroie 24 autorisations à des concessionnaires
C’est lors d’une séance à l’Assemblée populaire nationale (APN) que le ministre Aoun a annoncé la nouvelle de l’octroi de licences d’importation à 24 acteurs du secteur automobile.
D’après les derniers bilans partagés, ces concessionnaires comptent importer une importante quantité de véhicules (environ 180 000) de tout types : motos, camions, véhicules agricoles…
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Pour ce qui est du budget alloué, l’importation automobile jouit d’une enveloppe considérable de 2.6 milliards de dollars, dont un peu moins de la moitié (40 %) a déjà été utilisée.
Aoun a mis l’accent sur la nécessité de gérer de manière avisée les fonds disponibles pour réduire la pression sur le marché automobile. Ainsi, plus de 35 000 véhicules de la marque FIAT ont déjà été importés au cours de l’année, ils seront suivis de 40 000 autres d’ici à la fin de 2023. Pour sa part, le représentant de la marque chinoise JAC compte importer 10 000 véhicules d’ici à 2024.
Quel avenir pour le secteur automobile en Algérie ?
Le ministre Aoun a souligné que ces autorisations visent à soulager le marché automobile en attendant la concrétisation de projets pour la production de divers types de véhicules.
Le ministère travaille ainsi activement à établir une véritable industrie automobile en Algérie à travers des projets industriels d’envergure, dont l’exemple le plus concret est le progrès réalisé dans l’usine Fiat d’Oran, où le premier véhicule devrait sortir des chaînes de production en décembre 2023.
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Avec la production locale de véhicules de différentes marques prévue pour 2024 et le démarrage des activités des concessionnaires automobiles, le marché automobile algérien devrait voir une augmentation de l’offre, contribuant ainsi à alléger la pression actuelle.
