Ferhat Ait Ali Braham, ministre de l’Industrie, évoque plusieurs dossiers relatifs à son secteur, dont celui de l’importation de véhicules en Algérie.
Lors de son intervention ce jeudi au Conseil de la Nation, le premier responsable du secteur de l’industrie en Algérie, s’est exprimé sur plusieurs points, notamment celui de l’importation des voitures neuves et de moins de trois ans.
Le ministre de l’Industrie s’en est pris également, lors de la même séance plénière, à certaines parties étrangères qui, selon lui, essaient de faire pression sur l’Algérie.
Les étrangers exclus de l’importation des véhicules neufs en Algérie
Ferhat Ait Ali a fait savoir que l’Algérie n’autorisera aucun concessionnaire étranger à importer les véhicules neufs. « Il ne peut y avoir aucune possibilité pour une partie étrangère puisse commercialiser sur le territoire algérien que ça soit sa propre marque ou celle d’autres constructeurs », a-t-il dit.
Sans les nommer, le ministre de l’Industrie a accusé certains opérateurs de faire pression sur l’Algérie pour leur autoriser à reprendre l’activité d’importation de voitures.
Quel sort pour le dossier d’importation de voitures moins 3 ans ?
Évoquant le dossier des voitures moins de trois ans, Ferhat Ait Ali a indiqué qu’il existait pleins d’obstacles qui rendent la mesure d’importation de véhicules moins de 3 ans impossible.
« Parmi ces obstacles figurent les réglementations bancaires qui ne permettent pas le transfert de la devise du marché parallèle sans facture », a expliqué le ministre.
« Dire que ne perdra rien économiquement avec l’importation de véhicules de moins de 3 ans, est faux ! La devise du Square (marché noir) est issue de la surfacturation avec des antécédents criminels »
Avant d’ajouter : « nous avons fixé des conditions strictes pour l’activité d’importation de voitures en Algérie pour protéger l’économie du pays et le client algérien ».
L’affaire des agréments d’importation de voitures neuves débarque au Conseil de la nation
Questionné par le sénateur Benzaim Abdel-Ouahab sur le manque de transparence dans la délivrance des agréments d’importation de véhicules, le ministre a répondu que tous les dossiers des concessionnaires allaient être traités de la même manière, selon le décret exécutif des modalités d’importation automobile.
« Chaque dossier qui répond au cahier des charges élaboré par le comité technique intersectoriel sera approuvé, que son dossier soit examiné ce mois-ci ou l’année prochaine (…) Tous ceux qui répondent aux conditions sont les bienvenus avec toute transparence », s’est-il défendu.