Autorisations urgentes requises pour l’importation des médicaments contre des maladies mortelles!

Autorisations urgentes requises pour l’importation des médicaments contre des maladies mortelles!

La cellule de vigilance au ministère de la Santé se réunira à la mi-août pour s’atteler à la recherche de solution à la crise de médicaments qui ne cesse de prendre de l’ampleur, sachant que pas moins de 150 médicaments indispensables pour les maladies de cœur, le rhumatisme, et des antibiotiques sont introuvables en pharmacie.

Ainsi, la cellule devrait signer des autorisations urgentes pour l’importation des médicaments destinés aux maladies chroniques.

En effet, le porte-parole du Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (SNAPO) a annoncé la tenue d’une rencontre à la mi-août qui réunira outre les pharmaciens, les responsables du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière en vue de chercher une issue à la crise des médicaments.

Le porte-parole du SNAPO a déclaré lundi à Echorouk qu’en dépit des interventions du ministre de la Santé, en donnant des instructions afin de solutionner la crise, celle-ci n’a cessé de prendre de l’ampleur, dont l’on recense la pénurie de 130 ou de 150 médicaments.

Ce qui nécessite, à ses yeux, d’agir vite, dont les pharmaciens privés interpellent la tutelle d’intervenir et de décider d’augmenter la production locale en médicaments, qui ne parvient visiblement pas à satisfaire les besoins du marché ainsi que pour signer les licences d’importation d’urgence.

Pour notre interlocuteur, il s’agit des médicaments administrés aux malades chroniques, dont celles du cœur, la tension, le rhumatisme, les antibiotiques, les anti-inflammatoires…, ajoutant que seul le médicament prescrit aux patients souffrant de diabète est disponible actuellement dans les rayons des pharmacies, dont l’insuline.

Interrogé sur une possibilité de la révision à la hausse des prix des médicaments, il a affirmé qu’il n’était pas envisageable, ajoutant que cette pénurie était provoquée par les programmes d’importation.

Selon lui, la solution est tributaire de l’adoption de nouvelles licences d’importation des médicaments.

Le représentant du SNAPO a fait savoir par ailleurs que l’Algérie compte 80 usines de fabrication de médicaments, soulignant que 100 autres usines seront inaugurées progressivement à compter de 2019, ce qui permettra de réduire de manière significative la facture d’importation des médicaments.

Force est de souligner que les Algériens sont les plus gros consommateurs de médicaments.

Imène Kimouche / Traduit par: Moussa. K.