L’Algérie a été élue, vendredi dernier, au Conseil de l’Autorité internationale des fonds marins (ISA), à l’issue de la 22e session de cette organisation qui s’est tenue à Kingston, en Jamaïque.
L’Algérie a été élue, vendredi dernier, au Conseil de l’Autorité internationale des fonds marins (ISA), à l’issue de la 22e session de cette organisation qui s’est tenue à Kingston, en Jamaïque. Le Conseil de l’ISA, qui compte 36 membres, est l’organe exécutif de cette organisation internationale autonome qui arrête les politiques spécifiques sur les fonds marins en conformité avec la convention des Nations unies sur le droit de la mer.
Il contrôle et coordonne les activités d’exploration et d’exploitation des ressources minérales des grands fonds marins menées par des États ou des entreprises.
L’Algérie a été également élue pour rejoindre la commission des finances de l’Autorité pour un mandat de cinq ans.
Au cours de cette 22e session qui s’est achevée vendredi, l’Algérie a représenté la Palestine qui a participé pour la première fois aux travaux de cette réunion.
Durant les débats de cette session, l’Algérie a appelé à une recommandation spécifique sur la prise en charge des intérêts des peuples sous domination coloniale, en demandant à l’intégrer dans l’examen périodique du régime international de la zone devant avoir lieu tous les cinq ans, en vertu de l’article 154 de la convention.
L’Algérie a demandé à ce que les peuples qui n’ont pas accédé à leur indépendance et dont les territoires sont sous occupation coloniale puissent disposer librement des ressources minérales situées dans leurs fonds marins.