Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a donné, hier à Tizi-Ouzou, le coup d’envoi de la 14e édition du festival culturel national annuel du Film amazigh (FCNAFA).
Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a donné, hier à Tizi-Ouzou, le coup d’envoi de la 14e édition du festival culturel national annuel du Film amazigh (FCNAFA).
Dans son allocution d’ouverture de cette édition, qui s’est déroulée au théâtre régional Kateb Yacine en présence du premier magistrat et du P/APW de la wilaya Tizi-Ouzou, des élus locaux et nationaux ainsi que des réalisateurs des films en lice à la compétition de l’Olivier d’or, le ministre a indiqué que « le film amazigh, segment du cinéma algérien, occupe aujourd’hui une place prépondérante dans la sphère culturelle algérienne, tout en précisant que ce festival qui s’inscrit dans une mouvance de développement et de promotion de l’art cinématographique amazigh vient, dans cette nouvelle édition, confirmer sa place en tant qu’événement catalyseur sur la scène cinématographique ».
Azzedine Mihoubi a également relevé que l’édition de cette année du festival du Film amazigh a été rehaussée de couleurs différentes, parce qu’elle coïncide avec la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution pour l’indépendance du pays.
En ce sens, a-t-il ajouté, la cérémonie d’ouverture a marqué une halte importante consacrée à l’un des massacres les plus violents que l’humanité ait connu et que les enfants de l’Algérie aient vécu, à savoir les événements du 17 octobre 1961.
Cette édition, a-t-il poursuivi, est aussi particulière par la portée nationale et patriotique qu’on lui attribue, en portant un regard sur le cinéma algérien, un cinéma jalonné de succès.
Le ministre a en outre indiqué que l’objectif de son département est d’inciter les divers acteurs intervenant dans le secteur de l’audiovisuel national à contribuer à la promotion et à la production cinématographique algérienne dans les langues nationales et bien d’autres.
Dans ce contexte, le ministre a, après avoir rappelé qu’un « plan cinéma » est en cours d’élaboration par une commission ministérielle spécialisée qui va dégager une plate-forme pour le renouveau du 7e art national, exhorté les responsables du secteur à redoubler d’effort pour réhabiliter les salles de projection, réconcilier le public avec le 7e art et renforcer le réseau des salles qui projettent les films algériens.
« J’espère que d’autres salles ouvriront leurs portes prochainement au grand bonheur des cinéphiles », a-t-il souhaité, rappelant qu’à Tizi-Ouzou deux salles de cinéma ont été rénovées, à savoir la cinémathèque (le cinéma Mondial) et une autre à Aïn El Hammam, alors qu’une troisième salle est en cours de rénovation.
« En tant que tremplin artistique, nous voulons faire du cinéma un art qui pousse les jeunes scénaristes, producteurs et réalisateurs à travailler davantage sur notre culture et histoire », a-t-il conclu.
Lors d’un point de presse, le ministre a plaidé en faveur du doublage en langue arabe, voire en d’autres langues, les films d’expression amazigh.
Il s’est dit également ravi de constater l’évolution continue de ce festival consacré aux films amazighs, de son organisation et de la qualité des personnes qui assistent à ce rendez-vous annuel.
Bel. Adrar