Avec la collaboration du CHU Mustapha-Pacha d’Alger: Cent six greffes rénales réalisées par le CHU de Batna

Avec la collaboration du CHU Mustapha-Pacha d’Alger: Cent six greffes rénales réalisées par le CHU de Batna

Avec la collaboration médicale et paramédicale du CHU Mustapha-Pacha d’Alger, dirigée par le professeur Hocine Chaouche, le CHU de Batna et son équipe médicale et paramédicale, à sa tête le maître assistant Ahmed Bougroura, a réalisé 106 transplantations rénales de 2014 à ce jour. La concrétisation de l’une des ambitions médicales et scientifiques nationales est tout à l’honneur de la médecine algérienne et de ses cadres.

En l’espace de deux ans et demi d’activités, le service de néphrologie du CHU de Batna a légitimement de quoi être fier. Le ministre de la Santé avait tenu, lors de sa récente visite à Batna, à rendre hommage aux équipes des CHU Mustapha-Pacha d’Alger et Benflis-Touhami de Batna à travers les médecins Hocine Chaouche et Ahmed Bougroura. Le ministre avait également honoré le premier, le cinquantième et le centième malade ayant bénéficiés de greffes rénales. Ces anciens malades et d’autres sont aujourd’hui en bonne santé. Les “donneurs” de reins – biologiquement compatibles avec les receveurs – ont eux aussi de quoi être fiers aujourd’hui de leur geste humanitaire.

106 greffés, c’est un bilan qui ne devra pas passer inaperçu tant il s’apparente à une prouesse médicale de nos médecins et cadres paramédicaux. Batna étant désormais la capitale nationale de la greffe rénale, surclassant au passage l’ancienne métropole Constantine, qui aura perdu ses nombreux repères d’antan. Le professeur Hocine Chaouche avait mérité en 2014 le burnous des Aurès, distinction “officielle” de la wilaya de Batna. Il nous avait fait une révélation de taille à l’époque : “Nous avions estimé à juste titre l’excellence du plateau médico-technique dont dispose le CHU de Batna”, recommandant aux médecins et cadres paramédicaux de ne pas s’arrêter en si bon chemin. D’autre part, la direction de wilaya de la santé a sauté sur cette euphorie pour mettre à l’épreuve d’autres ambitions médicales, suggérées, semble-t-il, par le ministre de la Santé lui-même. Il y a eu échafaudage d’un programme pour entamer la greffe du foie au CHU de Batna, en étroite collaboration avec le centre régional anti-cancer de la même ville.