Une infirmière de 60 ans a été arrêtée par les éléments de police de la wilaya de Chlef, après avoir pratiqué un avortement illégal sur une jeune femme de 32 ans, cette dernière est morte suite à des complications liées à cet avortement fatal.
L’avortement reste une pratique illégale en Algérie, ce qui a poussé la victime à faire appel aux connaissances de la praticienne, pour se faire avorter en toute clandestinité, mais l’avortement qui s’est mal passé, s’est soldé par de graves complications qui ont mis fin à la vie de la jeune femme enceinte.
Les pressions du conjoint
L’infirmière arrêtée par la police avait accepté de procéder à l’avortement dans son domicile même, au centre-ville de Chlef, suite à la demande de la jeune femme de 32 ans, elle-même poussée à se débarrasser de son fœtus par son compagnon. Ce dernier aurait fait peser des pressions sur la victime, et lui avait promis de prendre en charge tous les frais de l’opération.
Une fois sur les lieux du drame, l’avortement avait mal tourné, ce qui a conduit à des complications graves qui ont fini par causer le décès de la victime, selon les déclarations des enquêteurs la sûreté de wilaya, sans pour autant apporter plus de précision en ce qui concerne le type des complications.
Outre l’arrestation de la praticienne, et du compagnon de la défunte, l’enquête avait également mené à l’interpellation de huit autres suspects, qui étaient en relation avec cette affaire, les accusés sont des deux sexes, et ils sont âgés de 23 à 42 ans.
En plus des arrestations, les éléments de la police de la wilaya de Chlef ont également découvert une somme de 168 millions de centimes en monnaie nationale, et une autre estimée à 1300 euros, dans le domicile de l’infirmière arrêtée. 500 grammes d’or, des antalgiques ainsi que des équipements destinés à l’avortement ont été également retrouvés dans la dite maison sise au centre-ville de Chlef.