Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a affirmé, à l’ouverture de la 11e édition du Festival national de la musique actuelle, dans la nuit de dimanche à lundi à Guelma, que «les artistes algériens ont besoin d’appui, de soutien et de parrainage». «Les artistes algériens ont le droit de bénéficier de notre soutien et qu’on leur offre l’opportunité de rencontrer le public», a indiqué le ministre dans son allocution d’ouverture du festival, qui se poursuivra jusqu’au 15 août au théâtre romain de la ville de Guelma, souhaitant que l’année 2018 soit celle de l’art algérien, en ouvrant la voie aux artistes et créateurs «dans les différentes manifestations artistiques». «Si j’avais su que l’ambiance serait aussi belle et magnifique, j’aurais demandé à ce que le festival dure 10 jours», a dit Azzedine Mihoubi qui a beaucoup apprécié l’ambiance de la cérémonie d’ouverture, ajoutant «j’ai visité d’autres théâtres mais l’ambiance à Guelma est exceptionnelle». S’adressant au public présent à la première soirée, le ministre a déclaré «si le commissariat du festival est capable de prolonger le festival de deux ou trois jours, nous sommes prêts à le soutenir financièrement». Pour sa part, le commissaire du festival, Karim Baâli a affirmé que cette 11ème édition «marque le retour du festival au théâtre romain de Guelma», car les deux dernières éditions avaient été organisées au stade communal Ali-Abda, pour des raisons techniques. Le public présent à cette soirée a pu apprécier les différentes prestations musicales dont celle du groupe algérois El Dey excellant dans le genre gnawi moderne, de la troupe de danse moderne «Yakuza», du cheb Wahid de Guelma et de cheba Imane de Annaba. La deuxième soirée sera animée par plusieurs chanteurs et troupes musicales originaires de Guelma et d’autres wilayas dont cheb Mohamed (Guelma), Zoheir Chaoui (Oum El Bouaghi) et cheb Zinou. En juin dernier, le ministre a indiqué que le nombre de cartes professionnelles inscrites au niveau de son ministère ne dépasse pas les 10.000 artistes, il a indiqué que son département travaille actuellement sur une démarche de transition et sur un plan d’action qui mettra la culture au rang des secteurs rentiers pour l’économie nationale.
De ce fait, le ministre a indiqué que le but est de créer les différents espaces dédiés à la production cinématographique en Algérie.