Intempéries, fortes précipitations et inondations, l’Algérie connait très bien ce climat glacialement violent. Dans l’esprit de chaque algérien, les réminiscences d’une catastrophe resurgissent à l’entrée de chaque saison hivernale. Une douleur profonde une catastrophe meurtrière et une date inoubliable ; le 10 novembre 2001.
Dans la capitale, les hauteurs du quartier de Bab El-Oued ont vécu une journée d’horreur et de destruction du 9 au 10 novembre à cause des inondations qui n’épargnaient ni passager, ni voiture ni maison. Les eaux destructrices et les coulées de boue emportaient tout le long de la route du Frais Vallon des personnes, faisant plusieurs disparus, plus d’un millier de morts et d’innombrables dégâts matériels ; le quartier a été ravagé.
Le « samedi noir », le jour sinistre que les algériens pleurent en ce temps pluvieux. La tragédie des pluies diluviennes a laissé des séquelles douloureuses dans le quartier populaire de Bab El Oued, l’équivalent de 210 mm de pluie était tombée en l’espace de 48h
20 ans jour pour jour, la même peur règne
20 ans plus tard, l’Algérie commémore cette journée affreusement inoubliable avec une boule au ventre à cause des intempéries et des fortes précipitations. En effet, depuis la première journée automnale, plusieurs wilayas du pays ont connu des inondations, des routes barrées et des effondrements de murs.
Les services de la protection civile opèrent plusieurs interventions, notamment des opérations d’absorption des eaux de pluie qui inondent les immeubles et fait tomber des murs.