Bac 2015 : les candidats soulagés fondent de grands espoirs pour décrocher le sésame menant à l’université

Bac 2015 : les candidats soulagés fondent de grands espoirs pour décrocher le sésame menant à l’université

Au dernier jour des épreuves du baccalauréat, session juin 2015, les candidats du centre du pays sont partagés entre le sentiment de soulagement et de crainte mêlé à l’espoir de décrocher le sésame qui permet d’accéder à l’université, a-t-on constaté.

A Blida, les candidats de la filière scientifique se sont montrés soulagés surtout par rapport aux épreuves de physique « qui n’étaient guère difficiles », selon les déclarations de nombreux d’entre eux, qui ont estimé que « les questions de physique étaient à la portée de l’élève moyen ».

Une candidate de la filière des sciences expérimentales a, notamment, déclaré a l’APS, être « très satisfaite quant à l’épreuve de physique, matière considérée comme essentielle, surtout, après la grande panique qui s’est emparée de nous à cause de l’épreuve de mathématiques qui était très difficile ».

D’autres candidats se sont déclarés plus ou moins hésitants sur leurs réponses aux différentes épreuves, avec cependant le même espoir, celui de voir leurs efforts de l’année couronnés de succès.

Les candidats, rencontrés au chef-lieu de la wilaya de Djelfa, ont exprimé le même sentiment de soulagement à l’égard de l’épreuve de physique, qui a été pour certains « très concluante », au vue de la grande joie qu’ils affichaient au sortir de cet examen qu’ils considèrent comme capital.

« L’épreuve de physique nous a rendu l’espoir après la déconvenue des mathématiques qui étaient très difficiles », ont-ils relevé unanimement.

Le même sentiment de soulagement a été constaté aux abords des centres d’examens du technicum de la nouvelle ville de Tizi-Ouzou et du lycée du 20 août, où les candidats ont tous assuré que les sujets des épreuves ont été puisés des cours traités durant le programme scolaire.

Certains ont relevé que le temps imparti à l’épreuve des mathématiques était « trop court comparativement à la difficulté des questions », alors que d’autres ont souligné l’absence de psychologues pour la prise en charge de certains cas sensibles.

Même constat chez les candidats au bac de la wilaya de Chlef qui ont également affirmé que les sujets ont été puisés des cours traités durant le cursus scolaire.

C’est notamment le cas du centre d’examen du CEM 1er Novembre du centre-ville, où les candidats de la filière des sciences expérimentales se sont montrés soulagés à l’égard de l’épreuve de physique, au même titre que les candidats de la filière de gestion et économie, rencontrés aux abords du centre d’examen du lycée El Ouancharissi, où la joie se lisait sur les visages des candidats au sortir de l’épreuve d’économie et de gestion.

Le chef du service scolarité et examens auprès de la direction de l’éducation de Chlef, Djamel Benfreha, a précisé que tous les moyens nécessaires ont été mobilisés pour le bon déroulement de l’examen du baccalauréat.

Il a relevé par ailleurs plus de 1000 cas d’absences chez les candidats libres et 172 chez les scolarisés, et ce sur un total de 22.000 candidats au baccalauréat, qui ont été répartis sur 70 centres d’examens.

Parallèlement, M. Benfreha a fait cas de quatre (4) cas de triche au bac chez les candidats libres.

Les candidats à cet examen dans la wilaya de Bouira sont unanimes à qualifier les épreuves d’ »abordables dans la plupart des matières ».

Pour Amar, qui a passé l’examen du bac au lycée Abderrahmane Mira au centre-ville de Bouira dans la filière des sciences expérimentales, les épreuves dans les différentes matières de cette année sont « faciles et abordables », et ce malgré « les difficultés rencontrées dans le sujet des maths ».

Formant un petit groupe devant le portail du Lycée Houari Boumediène de la ville à leur sortie du premier examen du dernier jour du baccalauréat, les candidats de la filière de gestion, Samir, Ouarda et Amel, ont trouvé que les sujets des épreuves étaient « plutôt difficiles » surtout dans les matières des maths et comptabilité.

Les trois candidats ont saisi notre présence pour démentir les rumeurs concernant la fuite des sujets.

« Cela n’a aucun sens. C’est faux, il y avait de faux sujets publiés sur les réseaux sociaux qui n’ont rien à voir avec les vrais sujets du BAC », ont-ils souligné.

Dans la plupart des centres d’examens visités par l’APS comme le lycée Khales Slimane à Bechloul, et le CEM de Moussi Ahcène à M’Chedallah, les candidats ont avoué avoir trouvé plus de facilité « dans l’analyse » des sujets, tout en se plaignant de l’insuffisance du temps. Ils n’ont pas, pour autant, caché leur espoir de décrocher ce diplôme qui leur « ouvrira les portes de l’université et de l’avenir ».