Le ministère de l’Éducation nationale a récemment dévoilé le nouveau calendrier des dispositions spécifiques à la correction des épreuves du baccalauréat. Le mercredi 26 juin, les centres de correction seront ouverts pour accueillir les responsables, incluant le président du centre, les adjoints au secrétariat principal et le superviseur de la cellule informatique.
Le lendemain, jeudi 27 juin, sera réservé à la formation des correcteurs et à l’arrivée des présidents des commissions de correction. La correction effective débutera le 1ᵉʳ juillet, sous des mesures de sécurité strictes, y compris aux abords des centres de correction.
La correction des épreuves du brevet
Le processus de correction des épreuves du Brevet d’enseignement moyen (BEM) a continué hier, malgré des difficultés à terminer toutes les matières en deux jours. Les correcteurs ont signalé un manque de personnel, particulièrement pour les matières littéraires.
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Cette situation pourrait conduire à une troisième correction, étant donné les écarts de notes observés entre la première et la deuxième correction, notamment en :
- Histoire,
- Géographie
- Langues française et anglaise.
En revanche, les résultats en mathématiques se sont améliorés grâce aux exercices d’intégration, et les notes en histoire et géographie ont également montré une progression par rapport à la première correction.
Réception des copies de Bac 2024
Les copies des réponses du baccalauréat arriveront dans les centres de correction le 28 juin, en prévision du début de la correction. Les documents, y compris les procès-verbaux de levée des scellés, les pochettes des sujets, et les dossiers de cas de fraude, seront envoyés aux centres de regroupement pour anonymisation.
Les directions de l’éducation doivent déposer un dossier comprenant les autorisations d’exemption et de handicap, les plans de placement des candidats, et les autorisations de sortie pour aller aux toilettes et à l’infirmerie. Les correcteurs se réuniront le 29 juin pour étudier les barèmes de notation et les réponses modèles.
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La correction, ainsi que la saisie, le contrôle et la coordination avec le centre de regroupement pour anonymisation, se dérouleront du 1er au 5 juillet. Ce processus inclura l’utilisation d’un document de contrôle comprenant le numéro de la commission de l’élève, le code du centre d’examen, le numéro d’inscription, et les nom et prénom.
Les absences, les cas de fraude et les exemptions de langue seront enregistrés. Les présidents des centres, en collaboration avec les directions de l’éducation, prépareront des dossiers d’absences, une liste des numéros anonymisés des membres de chaque commission de correction, et enverront les dossiers informatiques aux centres de correction.
Les fichiers informatiques des première, deuxième et troisième corrections seront transmis à la cellule centrale du 6 au 12 juillet, suivis de la remise du dossier final des notes sur CD au centre national de regroupement les 13 et 14 juillet. Les résultats seront annoncés après cette étape, avant la fermeture des centres le 15 juillet.
Prévisions d’une augmentation du taux de réussite
Les prévisions indiquent une hausse du taux de réussite au baccalauréat 2024 par rapport à l’année précédente (50,63 %). Cette augmentation est attribuée à la « simplicité, méthodologie et fluidité » des sujets dans diverses matières, y compris les matières principales.
Les candidats ont trouvé que les questions étaient accessibles pour ceux qui avaient suivi régulièrement leurs cours, car la plupart des sujets provenaient des premier et deuxième trimestres et étaient conformes aux prévisions des enseignants.
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Malgré les avertissements stricts des autorités, des cas de fraude ont été signalés dans plusieurs centres d’examen. Les mesures strictes de la loi sur l’intégrité des examens scolaires ont été appliquées, aboutissant à des peines de prison et à des amendes pour les fraudeurs.
Les avertissements du procureur général adjoint près la Cour d’Alger et du ministre de l’Éducation, qui ont souligné la rigueur des sanctions, n’ont pas dissuadé tous les candidats, en particulier les candidats libres, de tenter de tricher. Les fraudeurs pris en flagrant délit ont été condamnés à des peines de prison et à des amendes allant de 100 000 à 500 000 dinars.