Pour les bacheliers algériens, l’obtention du précieux sésame marque non seulement la fin d’un chapitre important de leur vie scolaire, mais aussi le début d’un nouveau voyage rempli de promesses et d’opportunités.
Avec un bac en poche, et surtout avec de bonnes notes, les portes des études supérieures s’ouvrent grand, offrant un large éventail de choix pour façonner leur avenir professionnel et personnel.
Parmi les filières les plus prisées et les plus respectées figurent incontestablement les études médicales. Depuis des générations, ce domaine d’études a représenté un phare d’espoir et d’ascension sociale pour les familles algériennes, promettant à leurs enfants une carrière stable, gratifiante et un statut social envié.
Toutefois, les filières médicales, autrefois plébiscitées, semblent aujourd’hui en perte de vitesse auprès des jeunes générations, et particulièrement des meilleurs élèves.
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Cette désaffection s’explique par plusieurs facteurs. D’une part, les jeunes algériens aspirent à des horizons plus larges et sont attirés par des domaines d’avenir porteurs, tels que l’intelligence artificielle, l’informatique ou la cybersécurité, perçus comme plus en adéquation avec les enjeux du monde actuel.
D’autre part, les conditions de travail et les perspectives d’évolution dans le secteur médical semblent peu attractives pour cette nouvelle génération.
Études médicales en Algérie : Vers un désintérêt des jeunes bacheliers ?
Face à cette tendance, quelles sont les conditions d’accès à l’enseignement supérieur pour l’année universitaire 2024-2025 ? Ali Choukri, Directeur de l’enseignement supérieur et de la formation au sein du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a tranché : le système de pondération des notes, déjà en vigueur l’année dernière, sera reconduit.
Ce système prend en compte à la fois la moyenne générale du bac et une moyenne pondérée des notes obtenues dans les matières « essentielles » pour la filière choisie.
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Le responsable a indiqué qu’aucune autre modification notable n’a été apportée aux conditions d’accès à l’enseignement supérieur pour cette année. Il a toutefois indiqué que la moyenne minimale d’admission aux études médicales sera fixée à plus de 15/20. Les détails précis seront communiqués ultérieurement, après la publication des résultats du baccalauréat.
Concernant la toute nouvelle École nationale de cybersécurité, les conditions d’admission sont identiques à celles de l’École nationale d’intelligence artificielle et de mathématiques.