Le ministère de l’Éducation nationale a rendu public ce mercredi les calendriers détaillés des épreuves du Brevet d’Enseignement Moyen (BEM) et du Baccalauréat pour la session de juin 2025. Des milliers d’élèves à travers le pays se préparent ainsi à affronter ces examens cruciaux, dont les dates et les horaires viennent d’être officialisés.
Le BEM en trois jours d’épreuves intenses
Les candidats au BEM entameront leurs épreuves dès le 1er juin, avec une première journée chargée. La matinée sera consacrée à l’arabe (de 8h30 à 10h30) suivi des sciences physiques et technologie (de 11h à 12h30). L’après-midi, place à l’éducation isamique (14h30-15h30) et à l’éducation civique (16h-17h), avec une pause de 30 minutes entre les deux.
Le 2 juin, les mathématiques ouvriront la journée (8h30-10h30), suivies de l’anglais (11h-12h30). L’histoire-géographie clôturera la journée en début d’après-midi (14h30-16h).
Enfin, le 3 juin, les élèves plancheront sur le français (8h30-10h30) et les sciences naturelles (11h-12h30), avant de terminer par l’épreuve d’amazigh (14h30-16h) pour ceux concernés.
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Le Baccalauréat : sept filières, cinq jours de marathon
Du côté du Baccalauréat, les épreuves s’étaleront du 15 au 19 juin, avec sept filières en lice : Lettres et Philosophie, Langues étrangères, Sciences expérimentales, Mathématiques, Technique mathématique, Gestion et Économie, ainsi que les Arts.
Les examens débuteront systématiquement à 8h30 pour la session du matin et à 15h pour l’après-midi, certaines épreuves se prolongeant jusqu’à 18h30.
Ces annonces interviennent dans un contexte où le secteur éducatif algérien, fort des succès de la session 2024 – marquée par le bon déroulement des épreuves dans le calme et la sérénité –, s’apprête à relever un nouveau défi.
Entre logistique, surveillance et correction, l’organisation des examens nationaux reste une machine bien huilée, mais dont la réussite dépend toujours d’une mobilisation sans faille.
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Cette année, cependant, l’enjeu prend une dimension particulière : ce sera le premier grand test pour le nouveau ministre de l’Éducation, Seghir Saâdaoui, qui devra prouver que la stabilité des dernières sessions n’était pas un hasard.
Les élèves, quant à eux, peuvent se consacrer pleinement à leurs révisions, avec l’assurance que le cadre des examens sera, une fois de plus, maîtrisé.