À peine un mois sépare les élèves des cycles moyen et secondaire des deux examens (BEM et BAC) de la fin de cette année scolaire 2022, et depuis plus de 2 ans, la vie scolaire des élèves a connu de grands bouleversements, dus principalement à la pandémie de la Covid-19.
Cette semaine est marquée par le déroulement des examens blancs, qui doivent aider les élèves à se mettre en condition pour le Brevet de l’enseignement moyen (BEM) qui aura lieu du lundi 6 au mercredi 8 juin prochain et le Baccalauréat qui se déroulera du dimanche 12 au jeudi 16 juin 2022.
L’inspecteur central au ministère de l’Éducation nationale, Abbas Bakhtaoui, a confirmé aujourd’hui, lundi 16 mai 2022, que les sujets du brevet et du baccalauréat sont préparés à partir des cours qui ont été dispensés en présentiel. Bakhtaoui qui était invité à la radio nationale, a donc rassuré les élèves et leurs parents que les sujets des épreuves du BEM et du BAC ont été préparés à partir des cours dispensés par les professeurs aux élèves en présentiel.
Ceci conformément aux orientations données par le ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belabed, aux commissions chargées de préparer les sujets.
À cet égard, l’inspecteur central au ministère de l’éducation nationale a révélé que les sujets d’examen sont prêts et que les commissions chargées de les préparer travaillent depuis janvier dernier. Il a également annoncé que les commissions assignées, bien sûr, sont actuellement dans un état d’isolement complet du monde extérieur, en attendant le jour des examens.
Bekhtaoui écarte l’éventualité d’une fuite des sujets du BAC et du BEM 2022
D’autre part, le même intervenant a exclu la possibilité de toute fuite de sujets d’examen avant la date butoir. Ceci compte tenu des mesures prises par le ministère de l’Éducation nationale, en coopération et coordination avec les ministères et institutions étatiques concernés.
Abbas Bekhtaoui a également indiqué que les risques de fuite sont égaux à zéro, appelant les élèves et les parents à ignorer les rumeurs sur les réseaux sociaux. Ces dernières qui, selon lui, visent seulement à perturber et à affecter la préparation et la concentration psychologique des élèves.
Dans ce contexte, le même responsable a déclaré que la publication de questions via des plateformes web le jour de l’examen, n’est autorisée qu’après que la moitié du temps se soit écoulé et que les candidats aient commencé à quitter les centres d’examen. Dans le cas contraire, les responsables reconnus feront l’objet de mesures punitives pouvant aller jusqu’à l’emprisonnement, rappelant aussi qu’il est interdit d’introduire des téléphones portables dans les centres d’examen.