Baccalauréat 2010 : Une commission pour statuer sur d’éventuelles erreurs

Baccalauréat 2010 : Une commission pour statuer sur d’éventuelles erreurs

Composée de 32 inspecteurs parmi “les plus expérimentés” cette nouvelle structure aura pour mission d’évaluer tous les sujets proposés aux 351 405 candidats scolarisés à l’épreuve du Bac sur le plan scientifique et linguistique.

Tirant les enseignements de toutes les défaillances et insuffisances reprochées à tort ou à raison au lendemain de chaque examen, le ministère de l’Éducation nationale est décidé à ne rien laisser au hasard pour garantir le bon déroulement de l’examen du baccalauréat 2010.



Après les dernières mesures décidées en concertation avec la commission de suivi des programmes scolaires, le département de Benbouzid vient de décider d’une nouvelle mesure à même d’éviter que l’examen du Bac qui aura lieu dimanche prochain soit entaché d’une quelconque anomalie. Cette fois-ci, le regard des responsables de l’éducation s’est porté sur les sujets de l’épreuve au plan scientifique et linguistique.

Les critiques et autres réclamations de certains candidats et même d’enseignants sur ce type d’erreurs au sortir de certaines épreuves ont poussé la tutelle à prendre les devants. Comment ? Une commission pédagogique indépendante composée de pas moins de 32 inspecteurs “les plus expérimentés” dans les différentes matières de l’épreuve du Bac a été instituée.

“Un fait nouveau introduit dans le cadre des réformes au cours de cette session 2010 concerne l’institution d’une commission pédagogique indépendante, composée de 32 membres parmi les inspecteurs les plus expérimentés, couvrant l’ensemble des matières inscrites au programme du Baccalauréat”, note le communiqué diffusé hier par le MEN.

Abordant les missions de cette commission le même document précise : “Elle est chargée durant la période du déroulement de l’examen du baccalauréat d’évaluer au plan scientifique et linguistique, matière par matière, les sujets d’examens.

” Cette nouvelle institution constitue aux yeux du ministère de l’Éducation nationale, “la seule référence académique apte à se prononcer, en tant que de besoin sur d’éventuelles erreurs se rapportant aux sujets d’examens du baccalauréat”.

Le terrain est donc balisé et seul le “verdict” des 32 inspecteurs sera pris en compte pour confirmer ou infirmer une éventuelle faute dans les copies d’examens. Sur un autre plan, le communiqué signé par le conseiller à l’information de Benbouzid revient sur les dispositions inhérentes à cette épreuve.

Outre le prolongement d’une demi-heure supplémentaire en sus du temps réglementaire, qui sera accordé aux candidats pour chaque épreuve, le ministère reconduit cette année encore les mesures traditionnelles.

Il s’agit entre autres, du choix entre deux sujets d’examen, du maintien en quarantaine pendant 30 jours de l’équipe chargée de l’impression des sujets, et de la mise en place d’une commission nationale présidée par le SG du MEN chargée d’assurer le suivi de l’organisation dont la mission a débuté le 20 avril dernier pour s’achever à la fin du mois de juillet prochain. Le MEN insiste une fois de plus sur “le versement à temps des indemnités des 84 701 professeurs surveillants et des 33 637 professeurs correcteurs”.

À signaler enfin que les épreuves du Bac qui débuteront dimanche prochain verront la participation de 351 405 candidats scolarisés avec un taux de “féminisation” de 61,18% et une hausse de plus de 54 813 par rapport à 2009. Une enveloppe de 2 258 000 00 DA a été dégagée pour couvrir les frais du baccalauréat 2010.

MALIKA BEN