Baccalauréat : La complainte des correcteurs

Baccalauréat : La complainte des correcteurs

Y a-t-il un lien entre la volonté de supprimer les épreuves de français et d’anglais au baccalauréat avec le niveau catastrophique des élèves, notamment dans certaines régions du pays ? À lire ce qu’ont écrit sur les réseaux sociaux les enseignants correcteurs, l’on serait tenté de répondre par l’affirmative, car ils sont nombreux à noter cela.

Pis encore, les copies se ressemblent, faisant penser à ces mêmes enseignants qu’il y a même eu triche. “J’ai corrigé plusieurs centaines de copies et j’ai l’impression de corriger la même”, confie, dépité, un enseignant de français, conforté dans sa réflexion par d’autres collègues travaillant dans les centres de correction dans les wilayas des Hauts-Plateaux et du Sud algérien.

Même s’ils sont tenus de ne pas s’exprimer publiquement sur ce genre de questions, l’ampleur des dégâts est telle qu’ils n’ont pas pu se retenir pour le faire sur la Toile.