Le projet de « Baccalauréat Professionnel » a été au cœur d’une réunion tenue ce lundi entre le ministre de l’Éducation Nationale, Mohamed Seghir Saâdaoui, et le ministre de la Formation et de l’Enseignement Professionnels, Yacine El Mahdi Oualid.
Selon un communiqué du ministère de l’Éducation, les deux parties ont examiné les « moyens de développer l’enseignement et la formation professionnels spécialisés, ainsi que la possibilité d’ouvrir de nouvelles perspectives pour les élèves du cycle moyen souhaitant s’orienter vers l’enseignement secondaire professionnel ».
L’idée principale discutée est la création de lycées professionnels dont le cursus serait couronné par un baccalauréat professionnel.
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Le communiqué précise également que les deux ministres ont mis en place une équipe conjointe chargée de préparer un dossier complet sur le projet, en vue de le soumettre au gouvernement pour approbation.
Cette initiative vise à offrir aux élèves de nouvelles opportunités de formation professionnelle, tout en répondant aux besoins du marché du travail en compétences spécialisées. Une réforme qui pourrait marquer un tournant dans le système éducatif national.
BAC 2025 : Une révolution éducative pour les littéraires en Algérie
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé une mesure inédite qui pourrait bien bouleverser le paysage éducatif et professionnel en Algérie. Dès la session 2025, les bacheliers de la filière lettres auront la possibilité de s’orienter vers des spécialités scientifiques modernes, une première dans le système éducatif algérien.
Cette décision, qualifiée de « majeure » par les experts, marque un tournant significatif en ouvrant de nouvelles perspectives aux étudiants issus des filières littéraires. Jusqu’à présent, ces derniers étaient souvent cantonnés à des domaines traditionnels, mais désormais, ils pourront accéder à des disciplines innovantes, ancrées dans l’économie du savoir et les technologies de pointe.
Selon Abdeljabbar Daoudi, conseiller du ministre chargé de la communication numérique et de l’information, cette réforme ne concerne pas les spécialités scientifiques classiques, mais plutôt des domaines émergents et porteurs.
« Il ne s’agit pas de disciplines scientifiques traditionnelles, mais plutôt de ce que l’on appelle les sciences modernes, qui reposent sur l’économie de la connaissance. Ces domaines sont accessibles aux bacheliers issus des filières littéraires, qui peuvent y exceller », a-t-il précisé.
Ces nouvelles filières, conçues pour s’adapter aux évolutions technologiques et économiques mondiales, visent à former des profils hybrides, capables de répondre aux b. Des secteurs tels que l’intelligence artificielle, la data science, la communication digitale ou encore l’innovation sociale pourraient ainsi s’ouvrir aux littéraires, leur offrant des opportunités inédites.
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Cette initiative s’inscrit dans une volonté claire du gouvernement d’élargir les horizons des étudiants et de diversifier leurs compétences. En permettant aux littéraires d’accéder à des spécialités scientifiques modernes, le ministère entend répondre aux défis du marché de l’emploi, tout en valorisant les aptitudes propres à ces filières, telles que la créativité, l’analyse critique et la communication.
Pour de nombreux observateurs, cette réforme pourrait redéfinir l’avenir professionnel de milliers de jeunes Algériens. En effet, elle offre une alternative à ceux qui, bien qu’issus de filières littéraires, aspirent à s’investir dans des domaines innovants et en pleine expansion.