À 28 ans, l’algérien Badis Diab est devenu un personnage incontournable de la sphère humanitaire. À la tête de la très influente ONG UNITY, active dans plus de 35 pays à travers le monde, l’enfant de Constantine s’est imposé en quelques années seulement comme l’un des acteurs humanitaire les plus influents du continent africain.
Éducation, biodiversité, santé, droits des femmes, handicap, autant de causes qu’il défend activement sur le terrain.
En lançant récemment son propre revenu universel pour toute une population d’Ouganda, Badis Diab s’est véritablement imposer comme un activiste hors du commun.
Nous sommes allés à sa rencontre pour comprendre un peu mieux le phénomène.
Il y à de ces rencontres qui marque l’esprit et qui vous pousse à penser différemment, celle de Badis Diab en est une, indéniablement.
Jeune, cultivé, autodidacte et pourtant capable de parler couramment 5 langues différentes, l’homme est un phénomène qu’on ne présente plus.
Ces dernières années, il a enchainé les projets humanitaires à grand échelle, du panafricanisme à l’expansion planétaire, il est naturellement devenu un des acteurs les plus influents et les plus novateurs de la sphère humanitaire.
Notre rencontre avec lui, elle se déroule dans un salon de thé en plein coeur de Paris, le jeune homme nous reçoit humblement pour parler de son parcours mais surtout de ses projets future.
Et s’il parait timide au premier abord, nous découvrons au fil des minutes une personnalité profondément intéressante, dont le discours est précis et d’une intelligence remarquable.
Entres deux gorgées de cafés, il nous raconte son incroyable parcours qu’il l’a poussé à devenir un des plus grands acteurs humanitaire de sa génération.
De l’anonymat à l’entrepreneuriat
De ses 20 à 25 ans, Badis Diab reste un total anonyme. Il enchaîne les emplois précaires, il connait le chômage et les fins de mois difficiles. Si le jeune homme est déjà ambitieux, il reste néanmoins plonger dans les profondeurs de la précarité sociale.
Puis, arrive la rencontre avec l’un des plus célèbre agent de football, l’espagnol Marco Kirdemir, connu pour son influence au Real Madrid.
L’espagnol voit dans le jeune algérien des qualités remarquables, il en fait alors un conseiller spécial et lui ouvre les portes du football business.
Badis s’épanouit et se construit une réputation de plus en plus grande. Sa rencontre avec Kirdemir, Badis l’explique en ses termes « Marco ne m’a rien apporter sur le plan financier, il n’a pas fait de moi un homme riche. Mais c’est le premier qui a cru en moi et qui m’a fait comprendre que je pouvais être quelqu’un de spécial, il a vu en moi ce que personne n’avais su voir ».
En 2016, après un voyage de plusieurs semaines à Londres, il se lance dans l’entrepreneuriat et crée la startup Galactik France, spécialisée dans le conseil et l’accompagnement des footballeurs amateurs.
Le concept est novateur et la réussite foudroyante, en l’espace de quelques mois, Badis Diab passe d’un anonyme au statut d’homme d’affaire médiatisé, il fera les couvertures de médias en France, en Afrique et aux États-Unis, avant même ses 26 ans, il sera reconnu par ses paires comme un entrepreneur visionnaire.
Le célèbre magazine français ÉcoRéseau Business le classera même parmi les 10 entrepreneurs de l’année 2018, au milieu de grands noms de l’entrepreneuriat.
La rencontre avec l’humanitaire
À l’été 2016, Badis Diab voyage au Ghana dans le cadre de ses activité entrepreneuriales. Il découvre alors la misère de l’Afrique. À Tamale, il fait la rencontre des populations pauvres, un épisode de sa vie qui le bouleverse. Il nous raconte cette époque « À 25 ans, on pense tout savoir de ce monde, c’était le cas pour moi. Puis j’ai fais ce voyage au Ghana, et sur le chemin du retour, j’ai compris que je ne pouvais pas en rester là, je voulais utiliser tous les moyens que j’avais à ma disposition pour aider ».
Dés son retour en France, il lance la Fondation Badis Diab, un organisme panafricain qui prendra en charge l’éducation de plusieurs milliers d’enfants à travers plusieurs pays africains.
En quelques années, sa fondation prendra une ampleur internationale et l’algérien commencera à se révéler comme un activiste humanitaire hors norme.
Pourtant, Badis Diab est encore loin d’avoir montrer tout l’étendu de son incroyable potentiel.
UNITY, l’expansion planétaire
En mai 2019, il lance son projet humanitaire le plus aboutit, UNITY.
Cette ONG, basée en France, s’est répandu en un temps record dans 35 pays et à travers tous les continents. Éducation, biodiversité, santé, handicap ou encore le droit des femmes, autant de causes que cette ONG défend.
Les opérations sont quotidiennes à travers le monde depuis le lancement, du Togo à la Colombie passant par le Mexique, la Palestine ou encore le Pakistan, l’organisation est partout.
Des projets de développement futuristes se mettent en place, le dernier en date : Un revenu universel pour tout une population d’Ouganda.
L’algérien verse un salaire minimum à toute une population située dans le district de Sironko, en Ouganda, et ce pour les 10 prochaines années.
Parallèlement à cela, il organise le parrainage de plusieurs milliers d’enfants entre l’Afrique et le Proche-Orient. Une vitesse d’exécution et une polyvalence surprenante.
Pourtant, Badis Diab ne s’arrête pas là « UNITY est déjà présente dans 35 pays, et dés la fin d’année 2020, nous serons présent dans 71 pays dans le monde, et en 2021, dans 110 pays. Je vois loin, et pour être honnête avec vous, je ne m’impose aucune limite ».
Si Badis Diab est déjà présent dans le monde entier, il est aujourd’hui indéniable que le jeune activiste est devenu l’un des acteurs humanitaires les plus influents du moment, et au regard de son parcours, on peut être certain que l’algérien n’a pas fini de nous surprendre.
Yannis Ismaïl