Baghdad Bounedjah brise un «mythe» «On ne joue pas pour l’argent et la célébrité»

Baghdad Bounedjah brise un «mythe» «On ne joue pas pour l’argent et la célébrité»

Jamais, ou rarement en tout cas, par le passé, les histoires de primes n’ont été occultées que lors de cette victorieuse campagne africaine de l’équipe nationale de football.
Il faut remonter à loin, très loin même, pour entendre de tels propos. Ceux des joueurs de l’équipe nationale, et l’un des mieux rémunérés en club, Baghdad Bounedjah en l’occurrence. L’attaquant et buteur attitré d’Al-Sadd fera cette déclaration quelques minutes après le sifflet final du Camerounais Alioum Sidi Neant, arbitre de la finale Algérie-Sénégal, vendredi passé au Cairo-Stadium. Au micro de BeIN Sport, le natif d’Oran apportait son témoignage et une réponse à tous ceux qui pensaient que les hommes de Belmadi ont réalisé cette grosse performance que pour de l’argent. «Mais que pour l’Algérie» affirmant par ailleurs que «quand je rentre sur le terrain, je ne joue que pour l’Algérie, je ne joue pas pour autre chose». Les 150 000 euros annoncés par certains médias comme prime promise par la FAF pour récompenser les héros de la CAN d’Egypte-2019, auxquels il faudrait certainement ajouter certaines «bricoles» liées aux droits d’image (campagnes publicitaires obligent) ne représentent, à bien saisir le sens des propos de Bounedjah, rien lui qui touche annuellement 1,5 million d’euros du côté de Doha. Un chiffre très en deça de ce que touche annuellement le capitaine des Verts, Riyad Mahrez, à Manchester City (10,8 millions de livres) ou encore Sofiane Feghouli à qui Galatasaray offre 4 millions d’euros annuellement. C’est dire si l’argent était le principal souci des 23 acteurs algériens qui ont marqué l’histoire lors de cette 32e Coupe d’Afrique des Nations en offrant à l’Algérie son second titre continental, 29 ans après le sacre d’Alger.
M. B.