ALGER – Le président de l’Union des forces démocratiques et sociales (UFDS), Nourreddine Bahbouh, a affirmé, lundi, que le dialogue était pour son parti « le meilleur moyen » pour sortir de la crise que vit le pays, apportant « son soutien » à la démarche de l’Instance nationale de dialogue et de médiation (INDM).
Lors d’une conférence de presse animée à l’issue de sa rencontre avec le coordinateur de l’INDM, Karim Younes, M. Bahbouh a fait savoir que les discussions ont été « franches et fructueuse », mettant l’accent sur la nécessité de prendre toutes les mesures d’apaisement à même de sortir de la crise politique que vit le pays avant l’organisation de l’élection présidentielle.
Soulignant que la solution à la crise actuelle était « politique » et qu’elle passait par des mesures d’apaisement avant l’organisation de l’élection présidentielle, il a cité l’impératif de « l’ouverture des médias devant la classe politique, le départ du Gouvernement actuel et la libération des détenus arrêtés lors des manifestations. « C’est là les mesures d’apaisement incluses dans la plateforme de Ain Benian », a-t-il rappelé.
D’autre part, le président de l’UFDS a réitéré le refus de son parti de l’association au dialogue des formations politiques et parties à l’origine de cette crise, et de la proposition d’un Conseil constitutif et d’un candidat consensuel.
Il a suggéré, dans ce sens, que le prochain mandat présidentiel soit « transitoire » consacré à l’ouverture de plusieurs chantiers, particulièrement l’amendemant de la Constitution et de la loi électorale et la réforme du secteur de l’information.
Pour M. Bahbouh, les candidats à la prochaine élection présidentielle devront s’engager à ouvrir ces chantiers pour sortir le pays de la crise actuelle.