Bairi nie le financement occulte de la Présidentielle de 2019

Bairi nie le financement occulte de la Présidentielle de 2019

L’homme d’affaires, Mohamed Bairi, a été entendu, ce lundi, 11 janvier, à la Cour d’Alger, lors du procès en appel des deux anciens Premiers Ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, dans l’affaire du montage automobile et du financement occulte de la campagne présidentielle de 2019.

Selon les informations rapportées par l’Agence officielle, le procès en appel des deux anciens Premiers Ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, dans l’affaire du montage automobile et du financement occulte de la campagne présidentielle de 2019 s’est poursuivi ce lundi, 11 janvier, avec l’audition de l’homme d’affaire Mohamed Bairi. 

Ce dernier est poursuivi  pour « incitation d’agents publics à exploiter leur influence et blanchiment de revenus criminels », et a été interrogé sur les avantages dont il a bénéficié ainsi que sur le financement de la campagne électorale de l’ancien Président déchu, Abdelaziz Bouteflika.

En effet, concernant les avantages dont il a bénéficié dans le cadre de son projet d’investissement (céramique sanitaire) dans la wilaya de Bouira, Bairi a affirmé « n’avoir bénéficié d’aucun avantage, arguant que le dossier « n’a même pas été étudié par le Conseil national de l’investissement (CNI) ».

Interrogé par la Présidente de l’audience au sujet du financement de la campagne électorale présidentielle de 2019, l’homme d’affaires Bairi a nié sa participation au financement et a fait savoir qu’Ali Haddad, ancien Président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), ne lui avait pas demandé de le faire.

« Bairi m’avait contacté pour participer au financement du 5e mandat », Mazouz

Lors de l‘audition de l’homme d’affaire Ahmed Mazouz, ce dernier a révélé que « Bairi l’avait contacté pour lui demander de participer au financement du 5e mandat de Bouteflika ». « Il m’avait dit ‘nous devons coopérer’ avec le candidat libre Abdelaziz Bouteflika », a-t-il confié.

« Quand je lui ai demandé sur le montant de participation, il m’a répondu que Haddad avait injecté 180 milliards de centimes dans le compte de la campagne du 5et mandat (…) Il m’a dit aussi que Djamel Oulhadj (promoteur immobilier) avait participé avec 150 milliards », a ajouté Mazouz qui avait avoué avoir participé au financement en injectant 39 milliards dans le compte de la campagne.