Par A. Zerzouri.

Et, effectivement, la hausse de la production du gaz naturel a partiellement compensé la baisse de production des autres produits, dont celle du pétrole brut induite, donc, par l’application de l’accord de réduction de la production de l’Opep. Selon la revue Algérie Energie’, éditée par le ministère de l’Energie, le secteur de l’Energie a connu une quasi-stabilité de la production des hydrocarbures et une augmentation de la consommation d’énergie, en 2017.
Pour la branche hydrocarbures, la production commerciale primaire a été de 164 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP), contre 165 millions de TEP, en 2016, (-0,8%), indique la même source. Pour ce qui est de l’activité de forage d’exploration, elle a connu une baisse de 9% avec 324 km forés, «avec la priorité d’orienter les efforts vers le développement des gisements, afin de booster la production à moyen et long termes», lorsque l’accord de réduction de la production Opep sera mort et enterré. En tout cas, cela s’est traduit par une hausse substantielle (+17%) du forage de développement qui a permis la complétion de 230 puits en 2017 contre 196 puits, en 2016. En terme de renouvellement des réserves, l’effort a donné lieu à 33 découvertes d’hydrocarbures, réalisées toutes par Sonatrach seule. Il s’agit de 20 découvertes d’huile et de 13 de gaz à condensat et/ou d’huile. Par ailleurs, la branche électricité et distribution du gaz naturel a poursuivi son développement, durant l’année 2017, avec la réception de nouvelles centrales électriques et l’extension des réseaux d’électricité et de gaz. Les capacités additionnelles de ces nouvelles centrales ont porté la puissance totale installée à 19.500 MW, en 2017, contre 18.971 MW, en 2016 (+2,6%). En matière d’accès à l’énergie, le nombre d’abonnés a été de 9,2 millions pour l’électricité et de 5,3 millions pour le gaz naturel. Ce qui dénote une croissance de 4% pour l’électricité et de 7% pour le gaz, par rapport à 2016, portant les taux de raccordement à plus de 99% pour l’électricité et de 57% pour le gaz naturel.
Concernant les investissements, le secteur de l’Energie a mobilisé un montant global de 11,6 milliards dollars, en baisse de 7%, relativement à l’année précédente.