Le ministère de l’Agriculture a officiellement annoncé une baisse des prix des viandes blanches au cours de cette semaine. Cette décision est le résultat direct de la mise en production des quantités de poussins, préalablement mises en place en août de l’année dernière.
Dans un communiqué, le ministère a expliqué que les prix des viandes blanches ont connu une diminution graduelle sur les marchés de gros de plusieurs régions du pays. Cette diminution intervient après une hausse notable récemment constatée.
Le ministère précise que cette baisse attendue découle de l’arrivée des poussins mis en production au cours du mois d’août précédent, renforçant ainsi l’abondance des produits sur les marchés.
Selon le ministère, les prix du poulet vivant chez les éleveurs variaient jeudi dernier, se situant entre 320 et 325 dinars algériens par kilogramme dans l’est du pays, et entre 330 et 340 dinars algériens par kilogramme dans plusieurs régions du centre. Dans l’ouest du pays, les prix oscillaient entre 320 et 340 dinars algériens par kilogramme.
Maintien des mesures prises
Le ministère souligne que les mesures prises en août 2023 restent en vigueur, en particulier en ce qui concerne la fourniture d’aliments à des prix plafonnés par l’Office National de l’Alimentation des Animaux (ONAB), ainsi que l’ouverture des importations directes d’œufs à couver. Ces actions ont été entreprises à la suite de l’augmentation injustifiée des prix des poussins, et elles perdureront jusqu’à la stabilisation complète du marché.
La baisse des prix des viandes blanches en Algérie constitue une aubaine pour les consommateurs qui verront leur pouvoir d’achat s’améliorer. Cette situation découle directement de l’efficacité des mesures prises par le ministère de l’Agriculture. Les éleveurs et les marchands continueront à bénéficier d’une demande croissante, tandis que les consommateurs pourront savourer les viandes blanches à des prix plus accessibles. L’abondance de ces produits sur le marché est une excellente nouvelle pour l’économie locale, en plus de soulager le portefeuille des Algériens.