Le Premier ministre, Aimene Benabderrahmane répondait aujourd’hui, le samedi 15 octobre aux questions et des membres du Conseil de la Nation concernant la Déclaration de politique générale du Gouvernement, présentée par ce dernier le mardi passé.
Aïmene Benabderrahmane a affirmé que la concrétisation d’une nouvelle approche dans la gestion des filières viandes rouges et blanches reposant notamment sur l’assainissement du marché « des intrus et des intermédiaires » versés dans le commerce du fourrage, devrait baisser les prix des viandes sur le marché.
Selon lui, il est inconcevable que « les prix de la viande rouge atteignent 2000 Dinars alors qu’ils ne devraient pas dépasser 1200 DA, compte tenu du soutien apporté par l’Etat à cette filière ». D’où la nécessité de revoir l’approche adoptée actuellement dans la gestion de ce segment.
C’est pour cette raison qu’en matière de distribution de tout type d’aliments, particulièrement l’orge qui, en raison de l’intervention d’intermédiaires, atteint « des prix exorbitants », le Premier ministre appelle les éleveurs à entrer en contact avec le ministère de l’Agriculture et du Développement rural afin de concrétiser cette « nouvelle approche ».
Assainir la filière des viandes des intermédiaires
Le premier ministre a annoncé un nombre de démarches en cours pour assainir cette filière « des intrus et des intermédiaires qui torpillent l’effort des véritables éleveurs, lesquels se démènent quotidiennement pour assurer la continuité de cette activité ».
En rappelant dans le même contexte, que le Groupe Agro-Logistique « Agrolog » a signé une convention tripartite avec la Fédération nationale des éleveurs et l’Office national des aliments de bétail (ONAB), visant à mettre en place « un système triangulaire » censé réguler le marché et proposer au consommateur de la viande rouge à un prix raisonnable.