Depuis des mois, les prix des aliments sont au cœur des préoccupations des algériens, le pouvoir d’achat a considérablement baissé et la hausse des prix met en difficulté les citoyens qui perçoivent des salaires assez bas.
Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, a révélé la raison de la baisse des prix actuellement enregistrée sur les marchés. Le ministre a également précisé que la baisse était attendue en raison de plusieurs indicateurs, dont le principal est l’entrée de la production saisonnière.
En plus de la politique de réduction des intermédiaires interférant sur le marché et d’évolution vers une commercialisation directe des produits agricoles de l’agriculteur au consommateur. S’agissant de la fourniture d’électricité aux investisseurs agricoles, le ministre a salué les efforts du secteur de l’énergie à travers l’entreprise publique « Sonelgaz ». Le ministre de l’Agriculture a aussi affirmé être en contact permanent avec l’assemblée publique pour la « concrétisation sur le terrain, des décisions rendues par le Président de la République ».
En ce qui concerne l’orge pour les éleveurs, Henni a indiqué que cette matière est disponible au niveau de l’Office national professionnel des céréales. Il a ajouté que la contribution de l’Etat pour fournir cette dernière durant les mois de décembre, janvier et février s’élevait à 4 milliards de dinars.
Les prix affichent une baisse considérable
Si depuis des mois, les prix des produits alimentaires ont affiché des records. Les étales affichent enfin des prix plus ou moins abordables en ce qui concerne les produits alimentaires, une baisse très attendue par les consommateurs. En effet, Hadj-Taher Boulenouar le président de l’Association algérienne des commerçants et artisans a estimé la baisse moyenne entre 30 et 40 dinars par produit.
L’aliment très consommé par les algériens, la pomme de terre est cédée au prix moyen de 80 dinars contre 120 dinars il y a quelques semaines alors que les oignons sont affichés à 70 dinars. Le prix des tomates, très demandées en été à lui aussi baissé et a atteint les 110 dinars. Les fruits voient eux aussi le même déclin tarifaire, avec une pastèque qui est passée de 100 à 70 dinars le kilo.
On note aussi une baisse des prix pour ce qui est des viandes. Le prix moyen du poulet a baissé de 120 dinars. En espérant que cela se concrétise sur la durée.