Une centaine de femmes, jeunes et moins jeunes ont pris part samedi après midi à une balade en Haïk dans les rues de la Casbah, organisée à l’initiative du collectif Hmamat Dzair (les colombes d’Alger).
L’escadron des colombes blanches qui a pris le départ à partir de Bab Jdid, dans la haute Casbah a sillonné les artères de la cité antique dans une gracieuse marche en hommage au voile traditionnel de la femme algérienne.
Pour la présidente de l’association « Mawahib wa Afak », Nacera Douaghi, la manifestation de samedi était surtout dédiée à la jeunesse pour sa fête nationale qui coïncide avec l’indépendance du pays pour leur rappeler l’authenticité du patrimoine national.
La responsable a reconnu que sa génération avait une part de responsabilité dans la déperdition de ce legs. La tradition orale a perdu beaucoup de son ascendant face à la domination des produits de la technologie et que certaines tenues algériennes authentiques ont cédé devant une multitude d’habits étrangers qui ont fait leur intrusion au sein de notre société », a-t-elle soutenu.
Goucem Saidi, doyenne des colombes d’Alger s’est félicitée de l’engouement suscité par le Haik qui, a-t-elle assuré, « est voué à un bel avenir, pour peu que les générations montantes l’adoptent.
Elle a fait savoir que cette manifestation s’inscrivait dans la cadre des démarches visant à mettre en valeur ce riche patrimoine national délaissé au profit d’autres voiles importées et ne répondant pas à nos us et coutumes.