La légende de football Zinedine Zidane rend un vibrant hommage au vainqueur du Ballon d’Or France Football 2022, Karim Benzema. Il loue également la force de son compatriote face aux polémiques.
Dernier français lauréat Ballon d’Or France Football 2022, Zinedine Zidane a eu l’honneur de remettre le trophée à Karim Benzema. La légende du football mondial et français, en particulier, rend un puissant hommage à son compatriote.
« Je suis presque un grand frère pour Karim…On a à peu près le même parcours : lui est Lyonnais, moi je suis Marseillais. Mais à part ça, nous avions tous les deux grandi dans un quartier et notre départ n’a pas été facile. Nous étions de simples jeunes de banlieue qui avions le rêve de devenir footballeurs professionnels ». Dira « Zizou ».
Zidane a côtoyé Benzema pendant environ 5 ans au Real Madrid. Il connait bien les grandes qualités de KB9. « Il aime et sent le jeu. C’est un joueur collectif. Mieux, il rend les autres meilleurs. J’adore ! J’étais comme lui quand j’étais joueur, en moins buteur, pas besoin de le dire (rires). ». Ajoute-t-il.
« Karim est aujourd’hui un leader complet. Il est constant tout le temps, on ne peut plus rien lui reprocher. Plus personne ne lui reproche rien. Tout le monde dit que le départ de Cristiano Ronaldo a tout changé pour lui au Real mais moi, je ne trouve pas. Il était très bon quand il y avait Cristiano, il marquait des buts, il donnait des passes décisives à Cristiano. »
La force mentale de Benzema face aux polémiques
Karim Benzema a fait face à plusieurs polémiques. On cite notamment l’affaire « sexuelle » qui a plombé son parcours en Equipe de France pendant plusieurs années.
Zinedine Zidane loue la force mentale du joueur qui a pu surmonter la polémique. « Il y a eu beaucoup de polémiques autour de lui. Peut-être que certaines étaient méritées mais on fait tous des erreurs. Je n’ai pas envie de parler de sa vie privée. Lui a toujours voulu démontrer que sur le terrain, on ne pouvait pas l’attaquer et il a répondu aux critiques d’une très belle manière ». Dira le Ballon d’Or 1998.