Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et le gouvernement du Bangladesh ont lancé une campagne d’enregistrement des réfugiés Rohingyas, en indiquant le Myanmar comme pays d’origine.
A la fin du processus d’enregistrement, les réfugiés âgés de plus de 12 ans reçoivent une carte d’identité, avec photos et informations de base, y compris des données sur la naissance et le sexe.
Selon l’agence onusienne, plus de 250.000 réfugiés ont déjà été enregistrés durant cette campagne dont l’objectif est de contribuer à garantir leur droit de rentrer volontairement au Myanmar.
Il y a actuellement plus de 900.000 réfugiés Rohingyas dans les camps du sud-est du Bangladesh. Sur ce nombre, 741.000 parmi eux ont fui les exactions dont ils étaient l’objet au Myanmar, depuis août 2017.
Lorsqu’ils y vivaient, dans bien des cas, les Rohingyas étaient incapables d’obtenir une citoyenneté et des documents officiels, une situation qui les a empêchés d’avoir accès à des droits fondamentaux.
Le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, a, lors d’une récente visite au camp de Cox’s Bazar, souligné qu’ « avoir une identité est un droit de l’homme fondamental ».
Il a rappelé que « beaucoup de ces personnes n’ont jamais eu une pièce d’identité valide, leur permettant une vie plus digne ».
Le HCR souligne que la possibilité d’améliorer l’information sur les réfugiés au Bangladesh peut contribuer à améliorer leur vie, en particulier pour les groupes vulnérables tels que les enfants, les femmes et les personnes handicapées.
A la fin du processus d’enregistrement, les réfugiés âgés de plus de 12 ans reçoivent une carte d’identité, avec photos et informations de base, y compris des données sur la naissance et le sexe.