Finalement, l’Algérie a préféré participer au sommet économique à Barcelone, en Espagne, au lieu de le boycotter en raison de la présence d’Israël.
En effet, elle a justifié sa participation en disant qu’elle est un des pays fondateurs du Processus de Barcelone et que l’Union pour la Méditerranée va saisir cette occasion pour appeler à l’élaboration de relations de bon voisinage et de renforcer la coopération régionale.
Selon le communiqué du MAE, l’Algérie participera à la Conférence des ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l’Union pour la Méditerranée, qui aura lieu jeudi à Barcelone.
L’Algérie, en tant que pays fondateur du Processus de Barcelone et de l’UPM, saisira cette opportunité pour «plaider en faveur de la promotion des liens de bon voisinage et du renforcement d’une coopération régionale favorisant le rapprochement des peuples des deux rives de la Méditerranée et le développement des liens de partenariat de manière à faire face aux défis communs d’ordre sécuritaire et économique dans la région», a précisé la même source.
La délégation algérienne, qui prendra part à cette conférence, sera conduite par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Abdelhamid Senouci Bereksi.
La Conférence aura pour objet la célébration du 20e anniversaire du lancement du Processus de Barcelone, les 26 et 27 novembre 2015, dans le cadre duquel a été engagée la coopération régionale euro-méditéranéenne, a expliqué la même source.
La manifestation sera également, l’occasion d’un examen du bilan et des perspectives de l’UPM, qui a succédé au Processus de Barcelone, en juillet 2008, a indiqué le ministère.
Vont assister à cette réunion les pays de l’Union européenne, et les pays de la rive sud de la Méditerranée, l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, l’Egypte, la Palestine, la Jordanie et le Liban, en plus de l’entité sioniste.
Pour rappel, l’UPM, initiative de l’ex-président français a été vouée à l’échec après que les pays arabes, en particulier l’Algérie, aient compris les desseins inavoués de la France et des pays européens pour normaliser les relations avec Israël.