La ville de Batna a été secoué hier par un crime macabre. Un homme a osé tuer sa femme de la pire des manières, en l’égorgeant. L’assassin avait ensuite pris la fuite, avant qu’il ne soit arrêté par les éléments de la sécurité de la wilaya.
En effet, l’assassin présumé avait pu être arrêté dans la soirée d’hier par les éléments de la police. L’accusé, comme cela est rapporté par le média arabophone Al Nahar, avait égorgé sa femme, quelques heures avant son arrestation, dans le domicile conjugal, sis au quartier Bled Zeddam, dans la commune de Batna.
La victime, toujours selon la même source, serait une femme âgée seulement de 28 ans. La pauvre jeune femme a été retrouvée morte égorgée, hier lundi, dans son domicile, baignant dans une marre de sang. Son mari, l’assassin présumé, a été conduit au commissariat, dans le cadre de l’enquête qui se poursuit encore.
Ce crime odieux vient nous rappeler, quelques jours à peine après le meurtre d’une jeune fille dans la commune d’Azazga, le nombre effarant des féminicides qui surviennent à travers le pays, et la condition de la femme en Algérie.
Sétif secouée par un autre féminicide
La wilaya de Sétif, a été elle aussi secouée, au début de ce mois en cours, par un autre féminicide dont la victime a été une jeune femme qui venait d’entamer la vingtaine.
La victime, et après avoir été séquestrée pendant plusieurs jours, a été abandonnée devant l’établissement hospitalier Abdenour Saadna de Sétif, ou elle avait rendu l’âme pendant la nuit.
La victime aurait été retrouvée sans chair au niveau des jambes. Plusieurs parties de son corps étaient brulées et marquées par des traces d’un objet tranchant.
Plus de 40 féminicides ont été enregistrés à travers le pays pendant les dix premiers mois de l’année 2020. Des statistiques inquiétantes, et qui doivent interpeller les autorités concernées.