Les éléments de la brigade criminelle relevant des services de sûreté de la wilaya de Béjaïa ont effectué une opération ce mercredi qui a permis de mettre fin à l’un des plus anciens cabarets clandestins de la wilaya. Plus exactement dans la ville de Tazmalt. Selon un communiqué dévoilé par les services responsables, « l’intervention de la police a été effectuée très tard dans la nuit et a permis la vérification de 300 personnes dont 48 femmes ».
La même source a également indiqué que les éléments de la brigade criminelle ont interpellé 51 personnes. Notamment, le propriétaire du night club et deux gérants. Ainsi que 48 femmes. Issues de différentes wilayas du pays, notamment les wilaya de l’Ouest, les femmes arrêtées travaillent dans ce cabaret. On notera dans ce sillage que le night club de Tazmalt comprend un restaurant, un bar et un dancing.
Dans le cadre de la même opération, les services responsables ont mis la main sur plusieurs cartouches et des armes blanches, notamment des poignards. On citera également des bombes lacrymogènes, un pistolet électrique, une quantité de psychotrope et une quantité de cocaïne.
Fermeture du night club de Tazmalt : satisfaction totale auprès des habitants de la région
En fait, les habitants de la région ont à plusieurs reprises dénoncé la présence des cabarets dans leur ville. En effet, ce lieu de débuche était, jusque-là, une tache noir dans la ville. Effectivement, sa fermeture constitue une bouffée d’air frais pour les habitants. Comme on l’avait susmentionné, 51 personnes ont été arrêtées, dont le propriétaire et les deux gérants. De ce fait, les accusés ont été présentés devant l’autorité judiciaire territorialement compétente.
En effet, les personnes interpellées sont poursuivies pour plusieurs chefs d’accusation. Notamment, « exploitation illégale d’un dancing, prostitution et encouragement de la débauche, non justification de sommes d’argent “. Ainsi que : “possession de cartouches sans autorisation, possession d’arme blanche, possession de drogue «. D’après le communiqué dévoilé, le propriétaire a été placé sous mandat de dépôt.
Sachant qu’un autre homme et une femme ont été condamnés à payer une amende de 50 000 dinars algériens chacun. En ce qui concerne les autres femmes interpellées, celles-ci ont été toutes libérées. Sauf une d’entre elles qui a été placée sous contrôle judiciaire.