La Wilaya de Bejaia s’est réveillé hier vendredi 27 aout sur un nouveau drame suite au décès de la petite fille Meriem Bouassem dont le corps sans vie a été retrouvé près de sa maison.
L’enfant âgée de trois ans, habitait au niveau du village Touddart qui est situé dans la commune de Bouhamza. Selon Radio Soummam Bejaia, la petite fille est portée disparu depuis jeudi 26 aout après être sortie de chez elle vers 11 h. Après presque deux jours de recherches, la jeune défunte a été finalement retrouvée morte pas loin de chez elle dans le village de Touddart, situé sur les hauteurs de la wilaya de Bejaia, précise la même source.
Les circonstances de ce tragique drame n’ont pas été encore révélées. Les services de la Gendarmerie ont entamé une enquête approfondie afin de pouvoir dénouer cette terrible affaire ayant frappée et endeuillé les habitants de la commune de Bouhamza.
Disparition infantile : phénomène récurrent ?
Il est importer de souligner que le fléau des disparitions d’enfant prend de plus en plus de l’ampleur. Ces 15 dernières années, l’Algérie a connu en moyenne entre 10 et 15 disparitions par an. Les enfants les plus touchées sont âgés entre 12 ans et 16 ans.
Au cours des premiers mois de l’année 2021, 2453 enfants ont été victimes de violences selon les services de Sureté nationale. Cependant, les questions qu’il faut se poser doivent porter sur les facteurs et les mobiles qui favorisent la propagation de ce phénomène de plus en plus inquiétant. Des études sociologiques, psychologiques et pourquoi pas psychiatriques doivent être menées afin de déterminer les raisons derrières la disparition des enfants. S’agit-il de trouble psychiatrique, de pédophilie ou de trafic d’organe humains ?