Le Centre de Recherche en Astronomie, Astrophysique et Géophysique (CRAAG) a enregistré, ce lundi, un tremblement de terre dans la wilaya de Béjaïa.
Selon le communiqué du CRAAG, le tremblement de terre, d’une magnitude de 3,2 sur l’échelle de Richter, s’est produit à 15h28. L’épicentre a été localisé à 7 km au sud-est de la commune de Sidi Aïch, dans la wilaya de Béjaïa.
Aucun dégât matériel ou humain
La Direction de la Protection Civile de Béjaïa a rassuré la population en confirmant qu’ils n’ont reçu aucun signalement de dégât matériel ou humain à la suite de cette secousse.
Les autorités locales restent néanmoins vigilantes, rappelant aux citoyens l’importance de suivre les consignes de sécurité en cas de tremblement de terre, même de faible intensité.
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Ce type de secousse est relativement fréquent dans cette région située en zone sismique active. Les experts continuent de surveiller l’évolution de l’activité tectonique dans cette zone pour prévenir tout éventuel risque futur.
Le parc industriel d’El Kseur, un levier pour l’économie régionale
En parallèle, les autorités ont franchi une étape majeure dans le développement économique de la région de Béjaïa en achevant le parc industriel d’El Kseur.
Inscrit en 2011, ce parc s’étend sur une superficie de 200 hectares et comprend 175 lots de terrain prêts à accueillir des projets d’investissement.
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Selon le président de l’Assemblée populaire communale (P/APC) d’El Kseur, Kamel Khelifi, ce site devrait accueillir plus de 115 projets d’investissement, générant ainsi des milliers d’emplois. Ces initiatives permettront de dynamiser l’activité économique locale et de renforcer l’attractivité de la région.
Des perspectives prometteuses malgré des défis financiers
Bien qu’ils aient déjà achevé des travaux de viabilisation, la distribution des terrains reste une étape attendue. L’Agence Algérienne de Promotion de l’Investissement (AAPI) va la gérer via sa plateforme dédiée.
L’APC, pour sa part, n’intervient pas dans le choix des bénéficiaires.
Cependant, le maire a exprimé des préoccupations concernant la diminution des ressources financières locales, particulièrement après la suppression de la taxe sur l’activité professionnelle (TAP), qui a entraîné une baisse de six milliards de centimes dans le budget communal cette année.
« Avec une population de 45 000 habitants répartie sur 25 villages, les besoins sont énormes. Sans le soutien de l’État, les possibilités de développement restent limitées », a-t-il déclaré.
Ce parc industriel, en plus des deux zones d’activités et de dépôt déjà présentes dans la localité, représente une opportunité majeure pour renforcer l’économie régionale.