Belaïli, le talent gâché

Belaïli, le talent gâché

Jusqu’où aurait été capable d’aller Belaïli s’il avait su gérer une carrière polluée par les interférences malsaines et les mauvaises influences ?
Capable du meilleur comme du pire, autant performant sur le terrain, avec une piètre réputation en dehors. C’est le gâchis du Football algérien, loin de là, c’est l’incarnation de la mauvaise et médiocre formation footballistique des jeunes joueurs dans un pays où le peuple respire le football.
Successeur prétendu de Lakhdar Belloumi, le natif d’Oran n’aura malheureusement jamais pu exploiter son immense talent pour le ballon rond, notamment dû à des décisions de carrières discutables ainsi qu’un comportement loin d’être irréprochable. Mauvais choix de carrière, fréquentations douteuses, frasques à répétition… Youcef Belaïli est certainement l’un des plus gros gâchis du football algérien !
Des pieds en or, mais du plomb dans la tête… car une fois concentré sur son travail, rien ne semble impossible tant le talent pur de l’Oranais n’a d’égal que ses errances en dehors des terrains. D’où les regrets éternels de tous ceux qui auraient aimé le voir « avec une mentalité à la Islam Slimani ».
Outre son mauvais caractère et ses problèmes d’attitude, on peut reprocher à Belaïli son cerveau hypertrophié, qui lui a toujours fait préférer le confort que le sport. Et ce qui tue le plus le talent, c’est l’amour de l’argent.
Une chose est sûre…Youcef est passé à côté de quelque chose de plus grand, voire d’une carrière européenne à la Mahrez. Quel gâchis.