Coup de tonnerre au Mouloudia d’Alger ! Le président du conseil d’administration du club Mohamed Hakim Hadj-Redjem a démissionné. L’affaire Belaïli est l’une des raisons qui a poussé le premier responsable au Doyen de prendre une telle décision.
Après l’euphorie, il y a du feu à la maison mouloudéenne. Ce matin, le président du conseil d’administration du club, Mohamed Hakim Hadj-Redjem, a déposé sa démission auprès du propriétaire du club, le groupe Sonatrach.
Selon plusieurs médias algériens, un groupe de supporters s’est déplacé dans la nuit d’hier devant le domicile du président, à Birkhadem, pour manifester leur mécontentement sur la gestion du club. Cela a causé un désagrément pour les voisins et Hadj-Redjem a fini par déposer sa démission.
Grande pression sur Hadj Redjem à cause de Belaïli
Selon les médias algériens, l’affaire Belaïli est l’une des raisons qui a poussé Hadj-Redjema à démissionner. Alors que les deux parties n’ont toujours pas trouvé un accord pour que le joueur reste, cela a provoqué la colère d’un groupe de supporters qui ont osé se déplacer devant le domicile du président pour réclamer le maintien de la star de leur équipe favorite.
Quant au journal arabophone « El-Khabar », il révèle que la démission de Hadj-Redjem est comme « un coup de pression à Sonatrach ». La raison ? C’est tout simplement pour lui débloquer plus d’argent pour pouvoir poursuivre l’opération recrutement mais surtout pour convaincre Belaïli de rester. Mais ça reste loin d’être envisageable en raison des grandes dépenses depuis l’année passée mais aussi vu la relation « un peu tendue » entre le P-DG du groupe Sonatrach, Rachid Hachichi, et Hadj Redjem.
Côté direction, motus et bouche cousue. On attend toujours un communiqué officiel du Mouloudia pour éclaircir l’opinion public, mais surtout savoir si Sonatrach a entériné la démission du président ou non.
Rappelons que Youcef Belaïli réclame une revalorisation salariale pour rester, bien qu’il soit sous contrat pour une autre année. Il menace toujours de partir dans le cas où son salaire ne sera pas revu à la hausse, de 700 millions à 1 milliard de centimes par mois, en guise de récompense après avoir remporté le titre du championnat lors de la saison écoulée.