Même mis en minorité, le gouvernement belge continue. Le roi a chargé vendredi l’équipe sortante conduite par Charles Michel de gérer les affaires courantes d’ici aux élections de mai, malgré la crise née du divorce avec les nationalistes flamands. Le suspense n’en était pas vraiment un car seuls les nationalistes de la N-VA avaient exprimé le souhait d’élections anticipées après la démission du gouvernement mardi. Vendredi, après trois jours de consultations avec les chefs de parti, le roi Philippe a officiellement écarté cette perspective. Et il a appelé à la collaboration entre Parlement et gouvernement pour que des majorités se dégagent sur des sujets importants (budget, environnement etc), afin d’assurer « la bonne gestion du pays » d’ici au printemps.
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