Belgique : impliqué dans « une affaire compliquée », un Algérien risque gros

Belgique : impliqué dans « une affaire compliquée », un Algérien risque gros

Il met le feu à une maison à Dison en Belgique et prend la fuite croyant crédulement qu’il allait être difficilement démasqué. Mais, comme pour chaque malfrat, l’acte finira toujours par renverser son auteur.

Un ressortissant algérien a été interpelé, en aout dernier, par les services de sécurité belge. Aujourd’hui, le parquet requiert 8 ans de prison ferme contre le mis en cause pour avoir mis le feu « volontairement » dans une maison. En détention provisoire depuis quatre mois, il nie en bloc toutes les accusations qui lui sont portées.

Incendie « volontaire »

En effet, le 8 aout dernier, un appartement situé à Dison prend feu. Agacé par les bruits de la maison à côté, un voisin se présente à l’appartement pour découvrir un foyer d’incendie, selon le média belge Sudinfo.

Alors qu’il s’apprête à appeler les pompiers, le témoin aperçoit un homme qui essayait de prendre la fuite. Il tente de quand même le retenir, mais n’a réussi qu’à lui arracher son sac à dos, selon la même source.

Devant le tribunal, une de ses connaissances a déclaré que le suspect « s’était vanté d’avoir mis le feu à une maison ». La description qu’elle fournit des vêtements qu’il portait cette nuit correspond parfaitement à celle donné par le voisin. Pour ce qui est du sac à dos, son hébergeur atteste qu’il appartient bel et bien au mis en cause.

Dénégations « pas crédibles » !

Cependant, le réassortissant algérien de 32 ans qui vit en Belgique en situation illégale depuis 7 ans, nie de but en blanc les accusations donnant ainsi une autre version qui n’a vraisemblablement pas convaincu le procureur.

Ainsi, l’Algérien est poursuivi pour « incendie volontaire d’une maison habité ». Mais les choses se compliquent pour lui lorsqu’il est accusé « d’avoir porté des coups de ciseaux lors d’une bagarre avec un autre homme ». Attestant toujours son innocence, il explique qu’il était en légitime de défense tout récusant la thèse des « coups de ciseaux ».

« Oui, on s’est bagarré, mais c’est lui qui m’a frappé le premier et je me suis défendu. Je n’avais pas de ciseaux, les traces de coup sont peut-être dus à une grosse bague que je portais », argue-t-il.

Mais le parquet maintient les accusations et réclame « 6 ans de prison pour l’incendie, plus 2 ans pour les coups de ciseaux », selon le même média. L’Algérien sera jugé le 21 janvier 2022.